Présidentielle en Algérie : « le peuple va voir et entendre » Abdelaziz Bouteflika


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Le ministre algérien du Développement Industriel et de la promotion de l’Investissement, Amara Benyounes, actuellement en campagne en France pour le compte du président Bouteflika, a indiqué que le chef de l’Etat allait bientôt s’adresser à la nation.

Le patron du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, actuellement en campagne en France pour le compte du président-candidat Abdelaziz Bouteflika, a assuré, ce dimanche, que le chef de l’Etat s’exprimera très prochainement. « Le peuple algérien va le voir et va l’entendre. Je ne connais pas la forme qu’il va choisir, mais il va s’exprimer », a déclaré Benyounes, invité de la chaîne de télévision TV5 Monde.

D’après le dirigeant du MPA, par ailleurs ministre du Développement industriel, la santé d’Abdelaziz Bouteflika « s’améliore régulièrement et sa tête fonctionne très bien ». « C’est quelqu’un dont les fonctions mentales fonctionnent très bien, il a un problème de rééducation fonctionnelle, il est en train de poursuivre sa rééducation, ça s’améliore de jour en jour, mais sa tête fonctionne très bien », a-t-il insisté.

Abdelaziz Bouteflika était apparu affaibli la semaine dernière lorsqu’il recevait le secrétaire d’Etat américain John Kerry et l’Emir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad. Sa voix était à peine audible. « Vous pensez que si John Kerry avait vu un président à bout de forces, il ne le dirait pas ? », s’est demandé Benyounes qui devait animer un meeting à Paris en présence de 1 500 personnes, selon les organisateurs. La presse algérienne avait justement vivement critiqué John Kerry la semaine dernière, l’accusant de soutenir un quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika.

L’Algérie « n’est pas une république bananière », a lancé Benyounes afin de démentir la rumeur selon laquelle Saïd Bouteflika, le frère du président, exercerait un pouvoir dans les coulisses de la présidence. « C’est un grand pays qui a des institutions démocratiquement élues, stables, sérieuses, solides, ce n’est pas le frère du Président qui va gérer l’Algérie, c’est le Président qui gère, dirige le pays », a-t-il ajouté.

Le dernier discours à la nation du président Bouteflika date de 2012. Il s’était exprimé depuis Sétif à l’occasion des législatives.

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Fouâd Harit est un journaliste expérimenté qui a travaillé de nombreuses années chez Afrik.com. Son travail journalistique, marqué par une approche critique des relations internationales et des dynamiques politiques africaines, reflète son engagement dans la défense de la liberté d'expression et la lutte contre toutes les formes de discrimination.
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