Présidentielle au Gabon : Jean Ping se range du côté d’Albert Ondo Ossa et l’Alternance 2023


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Jean Ping
Jean Ping © Nelsonthomas241

Jean Ping a appelé les Gabonais à voter pour Albert Ondo Ossa, au scrutin présidentiel. L’opposant s’est exprimé à la veille de la tenue des élections générales.

L’ancien candidat à la Présidentielle de 2016 rompt le silence sur sa position quant au scrutin de demain. L’opposant de 80 ans a apporté son soutien au regroupement politique Alternance 2023. « Je me joins au peuple qui m’a largement soutenu et voté, en 2016, pour apporter, sans réserve, mon soutien à mon jeune frère, le professeur Albert Ondo Ossa », a déclaré Jean Ping, dans un communiqué.

Jean Ping pour mettre fin au régime Bongo

Des milliers de Gabonais se rendront aux urnes, ce samedi 26 août. M. Ping estime que l’heure a sonné pour « mettre fin à la dictature Bongo ». L’ancien président de la Commission de l’Union Africaine (UA) fustige l’attitude du camp d’Ali Bongo. Selon lui, il vise à « diviser les Gabonais entre ceux qui souhaitent une transition pacifique et ceux qui s’apprêtent à le battre dans les urnes ».

Depuis la publication du calendrier définitif des élections par la centrale électorale, des voix se lèvent. L’opposition et une frange de la société civile dénoncent une « fraude » préparée par le pouvoir en place. En juillet dernier, le Conseil des ministres a modifié un article de la Constitution sur les dispositions communes à toutes les élections politiques. Une décision qui a fâché l’opposition de ce pays d’Afrique Centrale. Ce n’est pas tout !

« Une manipulation »

A moins d’une semaine de la tenue de cet exercice démocratique, la polémique enfle. Un prétendu échange audio entre Alexandre Barro Chambrier et Albert Ondo Ossa a été publié sur la Toile. Un audio dont « la véracité » et « l’authenticité » ont été vite démenties par la plateforme politique de ces deux opposants. Alternance 2023 a expliqué que le fameux audio découle « de l’intelligence artificielle dont le pouvoir est coutumier, depuis bientôt cinq ans ». Ajoutant, dans la foulée, que « cette manipulation vise à disqualifier » son candidat.

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