Pistorius pourrait avoir tué sa petite amie pour troubles psychiatriques


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Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius, accusé du meurtre de sa petite amie, va devoir subir un examen spychiatrique pour « trouble d’anxiété généralisé ».

Décidément, le procès d’Oscar Pistorius qui se poursuit toujours au tribunal de Pretoria réserve chaque jour des surprises. Le champion paralympique sud-africain accusé du meurtre de sa petite amie est contraint de subir un examen spychiatrique pour « trouble d’anxiété généralisé ». Cette décision a été prise lundi par le procureur Guerrie Nel qui souhaite vérifier les conclusions de la psychiatre Meryl Voster.

Selon la psychiatre, Oscar Pistorius aurait été plus peureux juste avant d’abattre sa petite amie de quatre balles de 9 millimètres. « C’est mon opinion, Madame, que Oscar Pistorius souffre d’un trouble d’anxiété, une affection qui se caractérise par un état d’inquiétude permanent et excessif », a déclaré, lundi, Meryl Vorster, au début de la huitième semaine de procès, s’adressant formellement à la juge Thokozile Masipa.

«Les enfants Pistorius élevés dans la menace»

L’avocat de la défense Barry Roux l’avait appelé à témoigner sur les sentiments de vulnérabilité d’Oscar Pistorius. Facteur, selon Barry Roux, qui lui aurait fait croire que sa petite amie était un intrus. « S’il avait peur d’un intrus, alors certainement avoir un trouble d’anxiété généralisé pourrait avoir affecté la façon dont il a réagi à cette peur », selon la psychiatre.

La psychiatre, qui a également interrogé la famille proche et des amis d’Oscar Pistorius pour compiler son rapport, en a conclu que les troubles de l’athlète double amputé ont « commencé quand ses parents l’ont poussé à être normal, quand il était petit. Au fil du temps, ça a pu entraîner de l’anxiété ». D’autant que, précise-t-elle, les enfants Pistorius n’ont pas été « apaisés par leur mère Sheila, qui dormait avec une arme sous son oreiller et abusait occasionnellement de l’alcool. Les enfants ont été élevés pour voir leur environnement extérieur comme une menace ».

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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