Ouganda : Bobi Wine candidat aux élections de 2021


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Bobi Wine et ses partisans
Bobi Wine et ses partisans

Le leader de l’opposition ougandaise et chanteur populaire, Robert Kyagulanyi Ssentamu alias Bobi Wine, a été libéré après une brève arrestation par la police. Il avait été enlevé juste après avoir été confirmé comme candidat à l’élection présidentielle de l’année prochaine. Âgé de 38 ans, il vise à mettre fin aux 34 années au pouvoir du Président Yoweri Museveni.

Bobi WineLa télévision locale NBS, lors d’un reportage, a indiqué que le chanteur avait été mis dans un fourgon de police au milieu de violentes échauffourées, entre la police et ses partisans. Lundi, Robert Kyagulanyi Ssentamu, s’était rendu au centre de nomination de Kyambogo dans la capitale, Kampala, alors que l’organe électoral ougandais avait lancé le processus de désignation des candidats à la Présidentielle lors des prochaines élections générales de 2021.

La police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser ses partisans qui se sont présentés pour le soutenir, le jour de la désignation. Bobi Wine a présenté ses documents à la Commission électorale pour être autorisé à défier le Président Yoweri Museveni, lors des élections de l’année prochaine.

Bobi WineJoel Senyonyi, porte-parole du parti NUP de Robert Kyagulanyi Ssentamu alias Bobi Wine, a déclaré : « ils [la police] ont utilisé un marteau et ont cassé les vitres de son véhicule et l’ont traîné de force… Ils l’ont embarqué dans leur propre véhicule et ont décollé ».

Jusqu’à présent, 10 prétendants se disputent la magistrature suprême du pays. D’autres incluent l’ancien commandant de l’armée, le général Mugisha Muntu et l’ancien ministre de la Sécurité, le général Henry Tumukunde.

Le Président Yoweri Museveni, qui dirige le pays depuis 34 ans, a été le premier à déclarer sa candidature. Il a averti que tous les opposants qui déstabilisent le pays seront stoppés. Un candidat présidentiel Patrick Amuriat a été arrêté au siège de son parti Forum pour le changement démocratique (FDC).

Des soldats et des policiers ont été massivement déployés dans les bureaux du parti, selon le journal Daily Monitor. Amuriat aurait juré de défier les restrictions sur le nombre de partisans qui l’accompagnaient à la commission électorale où il devrait présenter ses déclarations de candidature, à midi. Le journal a tweeté une vidéo de son arrestation.

Ce sont quelques-uns des événements qui, selon les analystes, rendent les perspectives de la politique tendues alors que l’Ouganda se prépare pour les élections de février de l’année prochaine.

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