Quatre des huit postulants à la succession de Ban Ki-moon, dont le mandat se termine fin décembre, sont des femmes. Il ne serait donc pas étonnant de voir une femme remplacer l’actuel Secrétaire général de l’ONU.
Qui pour remplacer Ban Ki-moon à la tête de l’ONU ? C’est la question fondamentale posée sur la planète entière. Les auditions ont toutefois commencé le mardi 12 avril, pour les candidats à la succession du Secrétaire général des Nations Unies, le 1er janvier 2017. Parmi les candidats qui seront tous entendus par l’Assemblée générale figurent quatre femmes.
La donne changé. Alors que la sélection se faisait jusque-là à huis clos entre les cinq grandes puissances membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Royaume-Uni, Chine, France), cette année, les postulants auront chacun deux heures pour se présenter, exposer leur conception du poste de Secrétaire général de l’ONU ainsi que leurs objectifs, puis répondre aux éventuelles questions des délégués des 193 pays membres.
Quatre des huit postulants à la succession du Sud-Coréen Ban Ki-moon, dont le mandat se termine fin décembre, sont des femmes. Il ne serait donc pas étonnant de voir une femme remplacer l’actuel Secrétaire général de l’ONU. Il s’agit notamment de la Bulgare Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco ; de la Croate Vesna Pusic, ancienne ministre des Affaires étrangères ; de la Néo-Zélandaise Helen Clark, ancienne Première ministre ; de la Moldave Natalia Gherman, ancienne ministre des Affaires étrangères.
Les jeux sont donc ouverts et pour sûr, les femmes donneront le meilleur d’elle pour incarner le rôle du chef de la diplomatie mondiale. Sans doute, le « jury » penchera pour une femme à la tête de l’ONU pour la rupture après des décennies de magistère des hommes.
