ONU : Ali Bongo pour une solution politique en Syrie


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Devant l’Assemblée générale des Nations Unies, Ali Bongo Ondimba a
invité, le 24 septembre 2013, les parties dans la crise en Syrie à
coopérer en faveur d’une solution politique. Il a annoncé la création
du fonds « Train My Generation » pour la formation et l’emploi des
jeunes et demandé l’implication des Etats dans la lutte contre le commerce illégal des espèces protégées et la piraterie dans le golfe de Guinée.

Le Président gabonais Ali Bongo Ondimba a invité toutes les parties
dans la crise en Syrie à coopérer pleinement dans l’enquête que
mènent les inspecteurs onusiens. Evoquant une utilisation «
inacceptable » d’armes chimiques, il a appelé à la « destruction de
tous les arsenaux chimiques dans le monde ». A ses yeux, la priorité
doit être donnée à la diplomatie « en faveur d’un processus politique
». Mais il prévient : « le Conseil de sécurité devra prendre des
mesures, si les efforts de sortie de crise sont entravés ».

200 millions de dollars pour l’emploi des jeunes

Soucieux de favoriser la transformation des économies africaines en
vue d’une croissance durable et inclusive, le Président Ali Bongo
Ondimba, par ailleurs Président en exercice de la CEMAC, a annoncé aux
Etats membres sa décision de créer « Train My Generation », un fonds
destiné à la formation des jeunes de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique,
Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad). Initié par le Gabon en
clôture du New York Forum Africa 2013 à Libreville. Ce fonds recevra
de chaque pays membre une contribution de 10 millions USD comme apport
initial. A terme le fond devrait atteindre les 200 millions USD avec
le soutien du secteur privé et des institutions financières
internationales. Le Fonds se conformera aux standards requis en la
matière. Ce dispositif permettra la création de plusieurs centres
d’apprentissage, pour 100 000 jeunes candidats à l’insertion
professionnelle, dans des secteurs porteurs notamment le tourisme,
l’agriculture et les services.

Un front mondial contre les braconniers

Le Président gabonais a réitéré son engagement à lutter contre ce «
crime transnational » devenu « une menace à la sécurité des Etats ».
En effet, la lutte contre le commerce illicite des espèces telles que
les éléphants et les rhinocéros constitue un défi écologique et
économique qui nécessite l’implication de tous les Etats, afin de
trouver les réponses appropriées. Il a réitéré la proposition faite à
Marrakech de créer au sein de la Banque africaine de développement, un
fonds spécial qui aiderait au renforcement des capacités africaines.
Demain, 26 septembre, le Gabon et l’Allemagne tiendront aux Nations
Unies un événement parallèle afin de mobiliser la communauté
internationale sur cette question.

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