Nouvelle statue géante de Mandela à Pretoria


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Une statue géante du héros de la lutte contre l’apartheid a été dévoilée ce lundi, dans la capitale sud-africaine, Pretoria.

Les hommages rendus à Nelson Mandela se poursuivent en Afrique du Sud. Au lendemain de ses funérailles dans son village natal, Qunu, qui ont rassemblé près de 4 500 personnes, dont des chefs d’Etat, une statue géante du héros national de la lutte contre l’apartheid a été dévoilée, ce lundi à Pretoria, la capitale sud-africaine.

Cette statue confectionnée avec 4,5 tonnes de bronze mesure neuf mètres de haut. La sculpture créée par les Sud-Africains Andre Prinsloo et Ruhan Janse van Vuuren, a coûté 8 millions de rands (800 000 dollars, 564 000 euros). Elle est présentée comme la plus grande statue de Nelson Mandela au monde. Le père de la nation arc-en-ciel est représenté souriant, en costume, les bras largement ouverts, symbolisant la réconciliation de l’Afrique du Sud, semblant saluer la foule.

Symbole de l’Afrique du Sud réconciliée

Le chef de l’Etat Jacob Zuma, présent à la cérémonie d’inauguration de l’oeuvre, a souligné que les autres statues de Mandela le présentent plutôt le poing levé, alors que cette statue qui le montre avec les bras ouvert « est le symbole de l’Afrique du Sud démocratique. Il embrasse la nation toute entière et nous invite à nous unir, nous, la Nation arc-en-ciel ».

Pour de nombreux internautes sur Twitter, qui commentaient l’oeuvre, la pose évoque celle du Christ-rédempteur de Rio de Janeiro. Elle y remplace d’ailleurs une autre statue, celle de Barry Hertzog, fondateur du Parti national qui avait institué l’apartheid. Sa présentation était prévue depuis longtemps. Elle coïncide avec le centième anniversaire de l’Union Buildings, le siège de la présidence, mais surtout avec le 16 décembre, « jour de la réconciliation », férié en Afrique du Sud.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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