Nigeria : une caserne militaire attaquée par des membres présumés de Boko Haram


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Une caserne militaire a été attaquée ce vendredi dans le nord-est du Nigeria. Les assaillants sont soupçonnés d’être des membres de l’organisation terroriste Boko Haram.

Le nord encore en proie à de nouveaux troubles. Des hommes armés soupçonnés d’appartenir au groupe terroriste Boko Haram ont attaqué ce vendredi la caserne militaire de Giwa, située dans la ville nigériane de Maiduguri, dans le nord-est. L’attaque a entraîné une riposte des soldats se trouvant à l’intérieur, ont indiqué des habitants. Les membres présumés de Boko Haram ont pris d’assaut le quartier de Fauri à Maiduguri, fief du groupe terroriste, ouvert le feu et lancé des explosifs sur la caserne, selon les témoins.

Pour le moment, aucun bilan de l’attaque n’a été obtenu. Le groupe armé a lancé son assaut sur le quartier après avoir traversé une rivière bordant la ville. « Les assaillants étaient nombreux », a confié à l’AFP, cet habitant. D’après un autre habitant, « le bruit des explosions et des tirs pouvait être entendu à travers la ville. Cela fait longtemps que nous n’avions pas entendu des explosions aussi intenses dans la ville ».

Plusieurs explosions

Même son de cloche pour ces étudiants de Maiduguri, qui ont également indiqué avoir entendu des tirs soutenus durant la matinée, d’autant que le campus universitaire se trouve près de la caserne. « Il y a eu plusieurs explosions assourdissantes et des coups de feu continus depuis une heure », d’après cette étudiante. Les établissements scolaires et universitaires ont en effet souvent été pris pour cible par Boko Haram.

Selon les estimations de l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW), Boko Haram a déjà mené 40 attaques en 2014, faisant déjà 700 morts. L’ONU a de son côté averti que la nébuleuse pourrait bien être poursuivi pour crimes contre l’humanité.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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