Nigeria : pour l’adoption rapide du budget de 19 220 milliards FCFA


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L’économiste Moses Igbrude a exhorté l’Assemblée nationale du Nigeria (NASS) à accélérer l’adoption rapide du budget proposé pour 2021, qui s’élève à en environ 13,08 billions de naira (19 220 milliards FCFA), afin de remédier au ralentissement de l’économie causé par la pandémie du Covid-19.

Le PDG d’Ogu Investment, Moses Igbrude, a lancé cet appel, ce jeudi matin, dans une interview avec l’agence de presse du Nigeria (NAN) à Lagos. Il s’est exprimé dans le contexte où le Président Muhammadu Buhari a présenté récemment le budget prévisionnel 2021, lors d’une session conjointe de l’Assemblée nationale (NASS), le jeudi dernier.

Les dépenses proposées sont évaluées à 13,08 billions de naira (19 220 milliards FCFA), avec un prix de référence du pétrole brut de 15 200 naira (22 335 FCFA) le baril et la production quotidienne de pétrole est estimée à 1,86 million de barils, y compris les condensats de 300 000 à 400 000 barils par jour. Selon l’économiste Moses Igbrude, l’Assemblée nationale nigériane doit accélérer l’examen préalable du budget proposé, afin de changer la récession économique aggravée par la pandémie du Covid-19.

Il a ajouté que le budget proposé pour 2021 semblait prometteur, mais que le problème pourrait être dans sa mise en œuvre. « Augmenter les revenus pour mettre en œuvre le budget proposé en 2021 est l’un des défis difficiles auxquels le gouvernement doit faire face. Surtout maintenant que la pandémie du Covid-19 a conduit à la baisse du prix du pétrole brut sur le marché international », a-t-il déclaré à NAN. En revanche, il a noté que l’administration Buhari devrait être félicitée pour avoir lancé le projet de budget en avance, pour garantir que l’Assemblée débute son examen à temps.

Il a également suggéré que le budget proposé étant déficitaire, le gouvernement devrait faire des emprunts pour répondre à ses multiples besoins. « Le gouvernement doit emprunter auprès de sources locales et internationales pour exécuter le budget, ce qui augmente certes la dette. Cependant, emprunter et s’endetter pour réparer les infrastructures essentielles, est presque inévitable, en raison de la conjoncture économique ardue », a-t-il déclaré.

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