Maroc : Cheikha Trax condamnée pour un mariage fêté à Marrakech


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Cheikha Trax
Cheikha Trax

Pour non-respect de l’état d’urgence sanitaire, la chanteuse marocaine Fatima Zahra dite « Cheikha Trax » a été condamnée par le tribunal de première instance de Marrakech. Elle a écopé d’un mois de prison avec sursis et d’une amende symbolique de 1 000 DH (61 340 FCFA).

Le tribunal de première instance de Marrakech a rendu, vendredi 19 mars, son verdict dans l’affaire Cheikha Trax, de son vrai nom Fatima Zahra. La chanteuse marocaine était poursuivie en état de liberté pour non-respect de l’état d’urgence sanitaire. Elle a ainsi écopé d’un mois de prison avec sursis et d’une amende symbolique de 1 000 DH (61 340 FCFA). Le tribunal de première instance de Marrakech a infligé la même sentence à sa mère.

Le 14 janvier dernier, alors qu’elle célébrait ses fiançailles avec un prince du golfe, en présence de dizaines d’invités dans son domicile, situé dans le quartier Riad Salam, à Guéliz, les éléments de la police de Marrakech sont descendus sur les lieux. La fête avait été interrompue. Cette descente faisait suite à une vidéo de la fête du mariage de l’artiste diffusée en Live sur une page Facebook.

Les policiers avaient alors interpellé puis verbalisé près de 37 invités. Ceux-ci ont été libérés après avoir payé une amende de 300 DH (18 402 FCFA) pour violation de l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de Coronavirus, qui a déjà fait de nombreuses victimes au Maroc, ces derniers temps.

Quant à la chanteuse Fatima Zahra dite Cheikha Trax et sa maman, elles ont été conduites au poste de police, avant d’être relâchées puis poursuivies en état de liberté pour non-respect de l’état d’urgence sanitaire décrété dans le royaume chérifien, afin de freiner la propagation du Coronavirus.

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