Mali, 16 militaires tués dans une attaque


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Soldat de l'armée malienne
Un soldat malien

Seize soldats maliens ont péri à la suite de l’attaque contre un convoi militaire, près de Bougou, localité située à 18 km de la ville de Bandiagara, au centre du Mali.

Le bilan de l’attaque menée, ce mercredi 6 octobre, contre un convoi militaire malien, est très lourd. Ce jeudi 7 octobre, les autorités maliennes ont confirmé que l’assaut intervenu près de Bougou, localité située à 18 km de la ville de Bandiagara, au centre du Mali, a fait quelque 16 morts dans les rangs des FAMA (Forces armées maliennes).

« Seize 16 militaires ont trouvé la mort et 9 autres blessés dans cette embuscade contre un convoi FAMA à l’issue d’une jonction entre les localités de Koro et Bandiagara, qui a été la cible d’une attaque complexe à l’Engin Explosif Improvisé suivie de tirs nourris », a indiqué le colonel Souleymane Dembelé, patron de la DIRPA (Direction de de l’Information et de relations publiques des armées).

Face à la presse, le colonel Dembelé a précisé que « les FAMA ont vigoureusement réagi à cette attaque en poursuivant les assaillants et en procédant à un ratissage systématique dans des manœuvres aéroterrestres. Les fouilles sont toujours en cours ». Un premier bilan, établi hier mercredi, avait fait état de 5 militaires tués et 8 autres blessés au cours de l’attaque.

Pour sa part le président du Conseil du cercle de Bandiagara, N’djinde Ongoiba, a précisé à Anadolu qu’au moins 60 terroristes ont été neutralisés dans des affrontements avec les forces maliennes. « On a déploré 16 morts et 10 blessés du côté des soldats. Les corps sont au Centre de Santé de Référence de Bandiagara. Je venais juste de la morgue. Nous venons d’évacuer les blessés à bord d’un hélicoptère des Nations Unies », a-t-il indiqué.

Ce drame intervient au beau milieu d’une cacophonie au Mali, alors qu’il est question de deux sujets brûlants. D’une part, le retrait progressif de la force française Barkhane, annoncé par le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron. D’autre part, il est question d’une collaboration entre le Mali et la société privée russe, Wagner, qui devrait être chargée de former les soldats maliens et assurer la protection d’officiels.

Alors que les débats sont houleux à ce sujet, avec la France qui n’accepte pas de travailler sur une même zone que des paramilitaires, la Russie, elle, via son ministère de la Défense, a livré au Mali quatre hélicoptères de combat, des armes et des minutions en quantités importantes.

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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