Madagascar : une augmentation des cas de paludisme constatée


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Moustique, vecteur Chikungunya
Moustique, vecteur du Chikungunya

Bien que la Grande Île ait fait de la lutte contre le paludisme un des principaux axes de sa politique de santé, une hausse des cas de la maladie a été constatée pour l’année 2019.

43 000 cas ont été confirmés dans les 112 districts concernés par la lutte contre le paludisme. Cette statistique concerne seulement la période entre le mois d’octobre et le mois de novembre 2019. Le nombre a encore augmenté pour le mois de décembre 2019 et début janvier 2020, selon la direction de la promotion de la santé au niveau du ministère de la Santé publique.

La recrudescence de la maladie a surtout été constatée dans plusieurs districts du sud du pays : Toliara II, Vangaindrano, Amboasary, Ifanadiana, Befotaka, Betroka et Ikongo. La hausse du nombre de cas de paludisme peut surtout s’expliquer par le fait que Madagascar est maintenant en pleine saison des pluies. L’inondation et l’humidité ambiante sont des facteurs favorables à la prolifération des moustiques, principaux vecteurs du paludisme. La maladie se transmet ainsi plus rapidement.

Rien que depuis le début de l’année 2020, deux cas de décès causés par le paludisme ont été signalés dans le district de Betroka, dans la commune rurale d’Ivoloina. Les deux décès concernent des enfants. La descente effectuée par les responsables au niveau du Centre de Santé de Base d’Ampotaky a permis de détecter d’autres cas de paludisme. En effet 69% des personnes dépistées ont attrapé la maladie.

Face à cette épidémie, une sensibilisation sur la prévention du paludisme a été initiée dans les districts et les communes concernés. Des aspersions d’insecticides pour venir à bout des moustiques ont également été effectuées dans plusieurs communes. Par ailleurs, l’accès aux médicaments antipaludiques a été facilité dans les zones atteintes.

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