Dans les villes éloignées de la capitale malgache, Antananarivo, les spéculations sur le prix du carburant, le pétrole lampant et l’essence vont bon train.
Et pour cause, à Ankazobe, à une centaine de km à l’ouest de la capitale, le pétrole lampant qui habituellement s’achète à 1 850 ariary (l’équivalent de presque 1 dollar) le litre à la pompe n’existe plus que sur le marché noir et se négocie désormais à 4000 ariary le litre.
Situation semblable à Ambositra, à 300 km au sud de la capitale, où la majorité de la population gagne moins d’un dollar par jour et où la lampe à pétrole est beaucoup utilisée pour l’éclairage quotidien et la cuisson des aliments.
Selon Xinhua, à Sainte Marie, à l’est de la Grande île, le litre d’essence est allé jusqu’à 8000 ariary sur le marché noir.