Luanda reste la ville la plus chère pour les expatriés


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La capitale angolaise Luanda est en tête des villes les plus chères du monde pour les expatriés, selon l’étude annuelle du cabinet américain Mercer, publiée ce mercredi.

Le coût de la vie ne baisse décidément pas à Luanda. Pour la troisième année consécutive, la capitale angolaise est toujours la ville la plus chère du monde pour les expatriés, selon l’étude annuelle du cabinet américain Mercer, publiée ce mercredi 17 juin 2015. Ce résultat est dû « au coût des produits importés d’une part, et au budget que doivent prévoir les expatriés pour leur sécurité d’autre part », précise, ce mercredi, le cabinet Mercer, dans un communiqué.

Il faut aussi noter que cinq des dix premières villes du classement sont asiatiques, dont Hong Kong (2e), Singapour (4e), Shanghai (6e), Pékin (7e) et Séoul (8e). Selon le cabinet Mercer, « les villes chinoises ont fait un bond dans le classement en raison du renforcement du yuan chinois et des prix élevés des biens à la consommation pour les expatriés », a expliqué, dans le communiqué Nathalie, Constantin-Métral, analyste chez Mercer. Selon le cabinet, trois villes suisses sont aussi parmi les villes les plus chères : Zurich (3), Genève (5) et Berne (9). Une situation due notamment à l’appréciation du franc suisse face à l’euro.

Les enquêtes du cabinet Mercer sont, chaque année, très suivies par notamment les multinationales. Surtout à un « moment où l’économie mondiale est de plus en plus interconnectée, 43% des organisations multinationales s’attendent à une augmentation de leur nombre de postes d’expatriés dans les deux prochaines années pour faire face à leurs besoins », indique Ilya Bonic, du cabinet Mercer, citée dans le communiqué.

L’étude annuelle du cabinet américain est aussi très suivie par les gouvernements et les entreprises qui prennent en compte son classement pour calculer les indemnités d’expatriation de leurs employés.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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