Les shebabs menacent de frapper à nouveau le Kenya « là où ça fait mal! »


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Les insurgés somaliens shebabs qui ont revendiqué l’attaque du centre commercial Westgate de Nairobi ont menacé ce mercredi de frapper à nouveau le Kenya, qui refuse de retirer ses troupes de Somalie.

Les shebabs ont la dent dure et ils veulent le montrer. Les insurgés somaliens qui ont revendiqué l’attaque du centre commercial Westgate de Nairobi qui, selon le dernier bilan officiel, a fait 67 morts, ont menacé ce mercredi de commettre à nouveau d’autres attentats dans le pays. « Nous frapperons les Kényans là où ça fait le plus mal, nous transformerons leurs villes en cimetières et des rivières de sang couleront dans Nairobi », ont-ils prévenu dans un communiqué.

Depuis le début du drame qui a tourmenté la capitale kényane, les shebabs ont affirmé avoir attaqué Westgate, centre commercial luxueux, fréquenté par des expatriés et riches Kényans, en représailles de l’intervention militaire kényane lancée en Somalie fin 2011. Selon le groupe terroriste, « la décision du gouvernement kényan de maintenir ses forces d’invasion en Somalie montre qu’ils n’ont encore tiré aucune leçon utile de l’attaque du Westgate ».

Les autorités n’abdiquent pas

Les troupes kényanes déployés en Somalie pour prêter main forte aux autorités somaliennes très fragiles, depuis la chute du Président Said Barre en 1991, contre les shebabs, sont particulièrement actives dans le pays. Elles ont mis à mal l’organisation terroriste, la contraignant à se retrancher dans les zones les plus reculées pour se mettre à l’abri. Le contingent kényan a été intégré à l’Amisom, la force de l’Union africaine déployée dans le pays, composée de 17 700 hommes.

De leur côté, les autorités kényanes n’abdiquent pas face aux menaces incessantes des shebabs, responsables notamment d’attaques meurtrières dans la capitale somalienne, Mogadiscio. D’ailleurs mardi, le Président kényan, Uhuru Kenyatta, a réitéré que son « pays ne se laisserait pas intimider par ce genre d’agression et maintiendrait ses troupes en Somalie tant que l’ordre ne serait pas revenu dans le pays ».

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