Les dictateurs africains ou l’histoire du voleur qui ne veut pas être volé


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Je ne suis pas très surprise de voir cette association des dictateurs condamner le recours aux armes[[Les chefs d’Etat des dix pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), réunis le 10 mars à Kinshasa ont condamné le recours à la force comme moyen pour accéder au pouvoir. Y ont assisté le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, également président en exercice de l’organisation et six autres chefs d’Etat: le tchadien Idriss Deby Itno, le burundais Pierre Nkurunziza, le centrafricain François Bozizé, l’équato-guinéen Théodore Obiang, Fradique de Menezes de Sao Tome et Principe et Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville voisin.]] pour accéder au pouvoir. Chose qu’ils ont eu à faire, c’est vrai, le ridicule ne tue pas. Mais la démocratie est ridiculisée dans son essence même. Ce me semble être une stratégie mise en place pour pérenniser leur pouvoir. C’est l’histoire du voleur qui ne veut pas être volé.

A l’heure où les choses bougent partout dans le monde: les élections américaines, les catastrophes naturels en Birmanie, en Chine, le Tibet et la Chine, la mordernisation de la France déja modernisée, il y a une lapalissade qui se dessine à l’horizon… les choses ne sont jamais éternelles. Bonne chance à tous.

Carine Ngouandjilogo

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