Les danses traditionnelles arabes et africaines se rencontrent en Algérie


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La wilaya de Tizi-Ouzou organise, du 23 au 27 novembre, la 3ème édition du Festival arabo-africain de la danse folklorique. Une rencontre haute en couleur à laquelle ont pris part plusieurs troupes, étrangères et locales.

Notre correspondant en Algérie

La troisième édition du festival arabo-africain se tient à la capitale de la Grande Kabylie, Tizi-Ouzou jusqu’au 27 novembre.
La manifestation a été ouverte, dimanche, par le commissaire du festival Ould Ali El Hadi qui y voit «une passerelle entre les peuples et les cultures et un espace d’échanges et d’enrichissements culturels ». Y ont pris part 18 troupes au total, dont 8 venues de l’étranger.

Il s’agit des troupes de la Syrie (troupe Abdellah El Bitar), Liban (troupe Al Majd), Egypte (troupe Etouboul Moubia), Tunisie (Troupe Jendouba), Sénégal (troupe Tambonby), Grèce (troupe folk Karagouna) de Côte d’Ivoire (Ram’de), et de l’immigration (France) avec le ballet berbère Waterloo. Les troupes locales ne sont pas en reste. La troupe de Sidi Bilal Eddiwan (Mascara), Essaâdat El foulkloria de Djelfa, Nas El Maâna d’El Bayedh, Houari Boumediène de Tlemcen, El-Kahina de Batna, les étoiles n’Dda l’Mouloud de la Maison de la culture de Tizi-Ouzou, Assirem de Beni Yenni et celle de Tafat d’Imsouhal sont présentes.

Une programmation dense et variée

C’est un programme riche en couleurs qu’a concocté le commissariat du festival qui entend en faire « un espace de dialogue interculturel en oeuvrant pour la promotion de la paix à travers le monde ». Plusieurs spectacles sont prévus à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou
et dans les localités limitrophes comme Draa Ben Khedda, Tizi-Rached et Tala Athmane.
Des conférences sont également programmées durant cette semaine et seront animées par des spécialistes en la matière.

La problématique de «la danse et ses dimensions socioculturelles » sera le grand thème que discuterons les spécialistes comme Entissar Abdelfattah, chorégraphe égyptien qui évoquera « la danse soufie », durant la journée du 25.
Celui-ci n’a pas manqué d’afficher sa joie de « prendre part à ce grand rendez-vous culturel et d’y figurer parmi les membres du jury ».
Marcel Bile, journaliste et consultant à la RTI (radio et télévision ivoirienne) considère que ce festival arabo-africain de danse folklorique permet aux « participants de s’imprégner des autres cultures » et aux « peuples de se rapprocher les uns des autres et s’accepter ».

Quant à l’organisation, elle est d’excellente tenue, comme le corrobore les dires des participants. Ainsi, Theologi Maria, présidente de l’association Folk Karagouna de Grèce, considère que « l’organisation est parfaite sur tous les plans » et félicite organisateurs du festival. Même son de cloche chez Abdellah Bitar, de Syrie, qui « salue l’intérêt que porte le gouvernement algérien, avec à sa tête le président Bouteflika pour le rapprochement et le côtoiement des cultures».

Gageons que cette 3ème édition du Festival arabo-africain de la danse folklorique enrichisse les différentes troupes invitées comme les spectateurs, qui découvriront à travers les créations des artistes de nouveaux horizons.

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