Les Africains débordés au Tour du Sénégal


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La cinquième édition du Tour cycliste du Sénégal a débuté cette semaine. Plus de 90 coureurs d’une dizaine d’écuries, dont une aux couleurs Taiwanaises, ont pris le départ de la première étape Dakar- Saly Portudal. Etape dominée par les cyclistes de l’équipe italienne Selle Italia.

Pari tenu pour la Fédération sénégalaise de cyclisme (FSC). La cinquième édition du Tour cycliste du Sénégal est une réalité depuis trois jours. Le prologue couru lundi sur le boulevard du Général de Gaulle à Dakar a permis aux coureurs venus d’horizons divers de pendre la mesure des difficultés de cette version 2002 du Tour. Les choses sérieuses n’ont commencé que mardi.

Seconde place pour le Maroc

La première étape, longue de 80 km, reliait la capitale sénégalaise à la localité de Saly Portudal (Mbour-sud de Dakar). Sur la ligne de départ, près d’une centaine des cyclistes. La France, avec six équipes, se taille la part du lion aux côtés des Sénégalais qui ont aligné trois écuries. Le Cameroun, le Maroc, l’Angola, le Burkina-Faso, l’Italie, la Hollande et Taïwan, dont c’est la première participation, n’alignent chacun qu’une équipe.

Le Lituanien Nuadus Audiz de la Selle Italia a été le premier à rallier Saly Portudal. Il a devancé au sprint le Marocain Taïb El Daites et son coéquipier l’Italien Leornardo Scarselli. Le meilleur Sénégalais, Abdoulaye Thiam, termine à la 37ème place.

En attendant qu’il fasse chaud

Thiès-Mboro-Thiès, 131 km, la seconde étape, a été un remake de la course de la veille. Victoire au sprint d’un coureur de la Selle Italia. Leorando Scarcelli, troisième la veille, permute avec Nuadis Audiz. Seule nouveauté : la seconde place du Français Thierry David. Les Africains du peloton occupent toujours les dernières loges du classement. Le président de la FSC compte sur la météorologie pour voir ses coureurs concurrencer les cracks du Tour.  » Les Sénégalais vont se bonifier au fil des étapes. La chaleur est un allié pour nous.  » Après deux étapes, seuls les Marocains paraissent en mesure de se frotter aux Italiens et aux Français. Pour les autres Africains, le Tour du Sénégal semble se réduire à une course contre le camion balai.

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