Les Africains au Mexique, toute une histoire


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afro mexicain
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Pendant plus de trois siècles, après l’arrivée des Espagnols, environ 15 millions d’Africains furent déportés en Amérique pour des fins d’esclavages, selon le programme de l’UNAM « México Nación Multicultural » (Mexique, nation Multiculturelle) . Ces africains maintiennent une présence biologique et culturelle, connue comme la « troisième racine « .

Au Mexique, cette présence se situe dans différents états, principalement à Veracruz, Guerrero et Oaxaca, où ces peuples se sont émancipé et ont créé leurs propres communautés.

Ce qui distingue l’État de Coahuila c’est que la population noire, située dans une communauté à 32 minutes du chef-lieu de Múzquiz, a réussi à fuir l’esclavage qui sévissait aux États-Unis. Le livre « Afrodescendientes en México, una historia de silencio y discriminación » (Afrodescendants au Mexique, une histoire de silence et de discrimination) publié en 2012 par Conaculta et Conapred, souligne que « les leaders seminoles entrèrent en contact avec le gouvernement mexicain. Avec les indigènes kikapúes, seminoles et mascogos, ils arrivèrent sur le territoire national en 1850, établirent un traité avec le gouvernement et reçurent des terres et un refuge en échange de l’établissement de postes de défense à la frontière « , pour affronter les indigènes nomades.

En ce qui concerne Oaxaca et Guerrero, ils s’établirent principalement dans Costa Chica.

À Cuajinicuilapa de Santa María, également connue comme La perle noire du Mexique, la communauté ascendance africaine a surgi après que la population indigène, avec l’arrivée des espagnols, eut été décimée par les guerres et les maladies.

Face à cela,les espagnols amenèrent dans cette zone du Mexique, des esclaves africains, qui avec le temps obtinrent leur autonomie.

À Oaxaca, entre autres localités, se trouve José María Morelos, municipalité de Huazolotitlan, connue pour ces traditions vieilles d’environ deux siècles et pour être le siège de forums sur la négritude, dont le plus récent fut en mars derniers, au cours duquel se sont rencontrés des représentants des peuples d’Amérique d’origine africaine.

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