Le vécu des africains au coeur de la FIFDA


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Le festival international des films de la diaspora africaine (FIFDA) est de retour. Il se tiendra à Paris du 6 au 8 septembre. C’est l’occasion de mettre en avant le regard des personnes africaines et de la diaspora africaine sur la société.

Après deux ans de succès et un ciné-club inauguré en début d’année, le festival revient pour sa troisième édition avec 14 nouveaux films de 11 pays qui représente la richesse et la diversité de l’Afrique et de sa diaspora. Le festival présente au plus grand nombre des films issus de l’Afrique et de sa diaspora, en tentant de renforcer le rôle des réalisateurs africains et ainsi que ceux d’origine africaine dans le cinéma mondial contemporain.

« Avoir une représentation plus large du vécu des populations africaines »

Le festival international des films de la diaspora africaine traite du vécu des africains vivants en Afrique et partout dans le monde. C’est l’avis de Diarah N’Daw-Spech, membre du festival joint par Afrik.com. Pour elle, l’idée du festival « c’est vraiment d’avoir une représentation plus large du vécu des populations africaines ». « Il faut recréer un lien entre les différentes personnes issues de cette diaspora ». La diaspora africaine est au centre de tous les films projetés durant ce festival.

Un éventail de thèmes traités

Lors de ce festival, plusieurs thèmes seront abordés. Pour Diarah N’Daw-Spech, « le festival propose un éventail de thèmes le plus large possible ». Ainsi, le film d’ouverture Derrière les portes fermées de Mohamed Ahed Bensouda évoque « un sujet tabou au Maroc, le harcèlement sexuel ». Golden Scars d’Alexandrine Boudreaut-Fournier « revient sur l’envie de s’exprimer de jeunes afro-cubains » à travers la culture cubaine. Ou encore Tango Macbeth qui « reprend un classique de Shakespeare en se l’appropriant ». Tous ces films sont faits sur fond de problèmes de société.

La troisième édition de ce festival est marquée par « plus de films », « plus de réalisateurs présents ». Le festival a gagné en maturité avec une sélection « très riche et très varié », « au fur et à mesure que le temps passe, on s’agrandit ».

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