Le single « Superstar » de Bantunani, une communion entre la vie et la danse


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Bantunani
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Le musicien Michel Nzau, connu sous le nom de Bantunani, a lancé sur le marché des disques son nouveau single intitulé « Superstar ». Dans cet opus de 3 minutes, celui que le public africain appelle affectueusement afropolitain propose à ses mélomanes un cocktail de danse et de cadence

« Superstar », c’est le titre de nouveau single de Michel Nzau, connu sous le nom de Bantunani. Dans de 3 minutes intenses, l’afropolitain met ses mélomanes au parfum d’un instant où disco, danse, rêves et plaisirs se confondent dans une nuit infernale guidée par la transe voodoo. Ce titre, enregistré dans le cadre de son album « Perspectives », se présente à la croisée des styles et contient un savant cocktail efficace pour le dancefloor et les soirées folles.

Dans ce single, l’artiste illumine sa musique par une interprétation envoûtante à la mélodie émouvante. Telles les perspectives dressées par l’album éponyme, « Superstar » rechante le monde et remet du rêve au cœur de nos vies. « Danser la vie, c’est pour lui s’opposer au monde virtuel et à la schizophrénie numérique où le vide est la source d’un réseau social devenu un réseau soucieux », déclare Bantunani, à AFRIK.COM.

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 Au-delà du rêve, cette chanson est une invitation à aller vers autrui, la fête des mondes, la fête des peuples. Ce titre suggère que nous sommes en fait tous des superstars plongées dans un rêve improbable et comme pour toute star, le retour au réel est parfois difficile, voire insurmontable. « Ce titre calibré pour les mélomanes et le dancefloor est un subtil mélange de rythmes endiablés qui ne laisse guère de place à la morosité ambiante », ajoute-t-il.

En somme, en visualisant le clip, ce tube illustre ainsi une contradiction interne à l’artiste qui, d’un côté, finit par préférer la vie de star qu’il s’imagine, dans la projection d’un concert ou d’un évènement, tandis que de l’autre côté, un public danse sur sa musique, sans que l’artiste ne soit présent. Pourtant, des deux côtés, la vie et la danse communient dans la même joie, comme si les rêves étaient beaucoup plus faciles à partager que la réalité.

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