Le Niger frappé par le choléra, 51 morts


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Une épidémie de choléra a tué 51 personnes au Niger sur quelque 1 365 cas officiellement recensés depuis le début de l’année, selon l’ONU.

Le Niger est frappé par une sévère épidémie de choléra. Elle a déjà tué 51 personnes sur quelque 1 365 cas officiellement recensés depuis le début de l’année, selon l’ONU. Trente-huit personnes sont mortes de la maladie « pour le seul mois de septembre », souligne le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey sur son site internet.

Cette flambée de l’épidémie choléra est en partie due aux importantes inondations qui frappent, depuis juin, le Niger et dont le dernier bilan était de 36 morts.
L’épidémie touche quatre des huit régions du pays, dont Tahoua (ouest), Maradi (sud-est), Diffa (est) et Zinder (centre), indique l’agence onusienne.
« Des actions de riposte sont en cours pour contenir la maladie et éviter l’émergence de nouveaux foyers », explique-t-elle.

L’agence onusienne estime que la situation de l’épidémie « requiert une attention particulière à Diffa du fait des quelque 105 000 déplacés arrivés, depuis 2013, dans cette zone, qui fuient les attaques meurtrières des islamistes de Boko Haram au Nigeria et la répression féroce de l’armée ».
De nombreuses personnes ont trouvé refuge dans les îles du Lac Tchad où l’accès à l’eau potable reste limité, et les conditions d’hygiène et d’assainissement sont précaires, souligne l’agence onusienne.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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