Le Japon développe Internet en Afrique


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Drapeau du Japon
Drapeau du Japon

Un fonds d’1,5 millions de dollars a été libéré par les autorités nippones pour envoyer des experts sur place. Cette décision fait suite a une série d’initiatives financières qui font du Japon, un financier majeur du développement de nouvelles technologies dans les pays en voie de développement.

Le Japon jette sa toile sur l’Afrique. Le pays du soleil levant vient d’annoncer par l’intermédiaire de son responsable pour l’Afrique et le Moyen-Orient, Yasuaki Nogawa, qu’il va injecter 1, 5 millions de dollars dans un projet de mise en place des nouvelles technologies de communication et d’information, piloté par le Programme de développement des nations unies (PNUD).

« Ce projet pourrait être baptisé ‘e-Africa' », s’est hasardé Yasuaki Nogawa lors d’un forum Asie/Afrique. Concrètement le soutien nippon au Continent noir se manifestera par l’envoi sur place d’experts asiatiques. Cette initiative fait suite à une démarche similaire de la Banque mondiale et du géant informatique japonais, Softbank, lesquels, le 19 mai, ont fait savoir qu’ils investiront 500 millions de dollars pour développer Internet dans les pays en voie de développement.

Premier financier

Pour ce faire Softbank et l’un des appendices financiers de la Banque mondiale, International finance corp (IFC) ont crée en mars une société commune, Softbank emerging countries. La société nippone en contrôlerait 75% du capital.

Le plan élaboré par le PNUD de développement d’Internet en Afrique date déjà de mars 1996. Il consiste en une expérience pilote dans huit pays subsahariens : le Burkina Faso, l’Ethiopie, la Gambie, la Mauritanie, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du sud et le Swaziland. Par ailleurs, les Nations-Unies ont financé une communauté virtuelle dans le gouvernorat égyptien de Sharkeya.

En 1999 pour la neuvième année consécutive le Japon a été sacré par la Banque mondiale et l’OCDE principal financier des organismes internationaux d’aide au développement, avec plus de 15 milliards de dollars déboursés.

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