Le Gangbé Brass Band enthousiasme le public à Rio Branco


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Drapeau du Bénin
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La musique contagieuse du Gangbé Brass Band a chauffé la soirée du 11 septembre à Rio Branco, lors de l’ouverture du projet « Je Fais de la Culture », qui fait partie de la programmation officielle de l’Année de la France au Brésil. Méconnus du public du Acre, les huit musiciens du groupe béninois ont montré un mélange de jazz et de rythmes africains. L’événement comptait aussi avec la participation de 12 élèves de l’atelier de musique du projet qui, accompagnés par le groupe africain, sont montés sur scène pour montrer ce qu’ils ont appris durant les deux jours d’activités.

Même ceux qui ne connaissaient pas les musiciens ne sont pas restés indifférents au son de la percussion et des métaux du Gangbé Brass Band, qui a fait danser le public. « J’aime beaucoup. Je ne les connaissais pas, mais j’ai beaucoup aimé leur musique. J’adore la programmation de l’Année de la France au Brésil, qui amène toujours des choses différentes », a loué la vendeuse Geciane Mesquita, 21 ans.

En dansant avec beaucoup d’entrain, la manucure Mita de Araújo, 25 ans, a aussi aimé la musique du groupe. « C’est très différent de ce nous avons l’habitude de voir ici, mais c’est vraiment super. En plus, c’est une chance de connaître la musique d’autres pays », a-t-elle affirmé.

Pour l’étudiant Romário Margarido, 21 ans, qui a participé à l’atelier de musique du projet « Je Fais de la Culture », ce fut une excellente opportunité de perfectionnement des musiciens de Rio Branco. « Je faisais déjà de la musique, mais ces deux jours d’atelier ont été un grand apprentissage pour nous. Et jouer avec le Gangbé a été un vrai privilège », a dit l’étudiant.

Réception chaleureuse

Pour leur première tournée au Brésil, les intégrants du Gangbé ont expliqué la bonne réception du public brésilien par le fait que la musique africaine fait partie de la culture musicale de l’Amérique Latine. « Notre musique est un mélange de rythmes comme le jazz, le zouk et le samba. Et nous ne pouvons pas oublier que les rythmes joués dans les pays comme Cuba et le Brésil ont subis une grande influence de la musique apportée par les africains », a rappelé Athanase Dehoumon.

Habitués à jouer dans toute l’Europe et aux États-Unis, les musiciens ont aimé les concerts au Brésil. « Nous sommes très heureux de jouer ici. Partout où on est passé, les brésiliens nous ont reçu avec enthousiasme », a affirmé James Vedounnon. Le groupe est déjà passé par Recife, Rio de Janeiro, Belo Horizonte et les villes historiques de Minas Gerais, et se représentera encore à Porto Velho, avant de rentrer en France pour participer au Festival de Jazz de Nancy.

Site de l’année de la France au Brésil

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