La vague africaine déferle sur la Ligue 1


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Le rideau tiré sur la Coupe du monde de football 2002, place aux championnats nationaux. Celui de France, rebaptisé Ligue 1, démarre ce vendredi avec la confrontation Guingamp-Lyon. Près d’une soixantaine de joueurs africains ou d’origine africaine prendront part à cette nouvelle formule du championnat de France de première division. Revue des troupes.

Comme par le passé, le championnat d’élite français aura cette saison une forte coloration africaine. Dès ce vendredi, au stade du Roudourou, au moins deux des fils du continent marqueront de leur présence le match avancé de la première journée Guingamp-Lyon. Le Franco-béninois Sydney Govou à la pointe de l’attaque des Gones lyonnais et l’Ivoirien Blaise Kouassi au centre de la défense d’En Avant Guingamp. Ils seront les premiers à expérimenter la nouvelle formule du championnat de première division, appelé Ligue 1. Les autres footballeurs africains ne rentreront dans la danse que 24 heures plus tard.

Les revenants

Ils connaissent mieux que quiconque les joies et les angoisses du championnat français pour y avoir déjà goutté par le passé. Après trois laborieuses saisons passées en Italie, en Angleterre et en Allemagne, l’ex-messin, le Camerounais Rigobert Song retrouve la France sous les couleurs de Lens. Retour également en France du Franco-sénégalais Alioune Touré, après deux ans de piges en Angleterre, à Manchester City.

Les nouveaux

Baptême de feu par contre sur les pelouses de françaises, pour le jeune Portugais d’origine congolaise Makukula. Il sera cette saison l’atout numéro 1 en attaque chez les Canaris Nantais. L’international camerounais Nicolas Alnoudji a choisi, quant à lui, l’île de beauté et le club de Bastia pour faire ses débuts. Autre recrue de taille, le Malien Diarra, ex-sociétaire du club Néerlandais de Vitesse Arhnen. Il va suppléer dans l’entre-jeu de l’Olympique Lyonnais le Camerounais Foè, parti à Manchester City. Feront également leurs premiers pas cette saison le Camerounais Moukouri, au RC Strasbourg et le Sénégalais Mamadou Seck, à l’AC Ajaccio.

Les cadres

Depuis deux saisons voire plus, ils surfent sur le football français. Cette saison encore, ils seront les principaux animateurs de la Ligue 1. La plus grosse cote revient à Lens et ses mondialistes sénégalais : Ferdinand Colly, Bouba Diop et Pape Saar. Le Lion indomptable Pius Ndéfi, les Sénégalais Salif Diao et Henri Camara, eux, enflammeront de nouveau les gradins du Stade Louis de Goguet de Sedan.

Sur la Cannebière, l’Afrique se décline sous les noms de Salomon Olembé, Djamel Belmadi, Lamine Sakho. Le Parc des Princes, arène du Paris Saint-Germain, vibrera dès samedi aux rythmes des tacles et dribbles du Marocain El-Karkouri, du Ghanéen Alex Nyarko et du Nigérian Ogbeche. Promu capitaine de l’AS Monaco la saison dernière, le Congolais Shabani Nonda demeure toujours un buteur redouté. Enfin, la légion africaine de la Ligue 1, c’est aussi les trois Algériens de Troyes, Meniri, Hamed et Saïfi, le trio Camerounais du RC Strasbourg, Njanka, Mohma et Ngambi, le Togolais Olufadé de l’OGC Nice, Diatta de Rennes et Modeste Mbami, le champion olympique qui évolue à Sedan.

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