La Maroc réchauffe l’affaire Pegasus


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Le roi Mohammed VI
Le roi Mohammed VI

Le Maroc a dépoussiéré l’affaire dite Pegasus, avec la décision de porter plainte pour diffamation, à Paris. Rabat pointe le journal français « L’humanité », l’un des 17 partenaires du consortium formé par Forbidden Stories, à l’origine des accusations d’espionnage contre le royaume chérifien.

Le Maroc n’a toujours pas lâché l’Affaire dite Pegasus, dans laquelle le royaume chérifien est pointé du doigt, accusé d’avoir espionné plusieurs pays et même des chefs d’Etat. Parmi ces derniers, le Président français, Emmanuel Macron, dont l’un des téléphones portables aurait été espionné par le Maroc.

Une véritable polémique née de cette affaire, avec au centre l’Israël, qui aurait abrité le concepteur de ce logiciel espion. Cette affaire Pegasus a aussi refroidi les relations entre Rabat et Alger, car il a été établi que le Maroc, via ce logiciel, aurait fouillé dans la vie privée de plus de 6 000 Algériens. Y compris le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune ? Pas sûr.

En tout cas, c’est une véritable bombe posée par les révélateurs de cette affaire Pegasus. Et dans le cadre des révélations Pegasus, le royaume a déposé une plainte pour diffamation contre le quotidien L’Humanité, comme l’a rapporté l’AFP. Ce, après les révélations faites en fin juillet, que les services de renseignements marocains étaient au cœur d’un vaste réseau d’espionnage.

Comme cibles du royaume dans cette affaire d’espionnage, il avait été indiqué des journalistes français du journal Le Monde, de France 24, de L’Humanité, entre autres. Des accusations que le Maroc avait rejetées, assurant n’avoir jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication. Et selon la presse marocaine, c’est une plainte qui vient d’être déposée par le royaume contre L’Humanité.

A lire : Affaire Pegasus : Mohammed VI brise (enfin) le silence et accuse

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Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
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