La littérature congolaise à l’honneur


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En cette année marquant son 60ème anniversaire, la littérature congolaise sera à l’honneur le samedi 19 octobre 2013, de 15h30 à 19h00, à l’occasion de la présentation du 7ème ouvrage de Benoît Moundelé-Ngollo, qui aura lieu à l’IREA-Maison de l’Afrique-L’Harmattan, au 7 rue des Carmes à Paris 5.

A cet effet, le père du style littéraire dénommé SNOPRAC, Style N’Obéissant pas aux Recommandations Académiques Classiques, présentera son dernier livre intitulé : Fantasmons ensemble un instant dans un SNOPRAC.

Fidèle à son écriture universelle, l’auteur y évoque les problèmes inhérents à son époque et principalement les contre-valeurs, tout en appelant son prochain à la réflexion. Cet opus littéraire qui interpelle aussi bien le Gabonais, le Malaisien, l’Italien, l’Algérien, le Français, le Brésilien ou encore le Congolais, et qui scrute la société humaine dans ses moindres détails, est le fruit des fantasmes et cogitations de Benoît Moundélé-Ngollo. Dans celui-ci, l’auteur invite par ailleurs le lecteur à s’interroger sur la brièveté et le caractère dérisoire de la vie, mais également sur le sens à lui donner pour qu’elle mérite d’être vécue.

Si certains militaires sans éthique se distinguent parfois par des agissements rétrogrades à travers une sexualité débridée, la culture du moindre effort, la corruption, la violation des droits de l’homme, le non respect des lois, le népotisme, pour sa part, ce général de division de l’armée congolaise met l’accent sur ce qui conduit l’homme vers le progrès.

A 70 ans d’âge et 30 années de littérature, celui qui est actuellement Préfet de Brazzaville au Congo tient toujours sa plume de pèlerin comme on peut s’en rendre compte à la lecture de Fantasmons ensemble un instant dans un SNOPRAC. Un ouvrage qui se présente comme une compilation de 16 textes, évoquant entre autres, la famille, le malheur, les problèmes amicaux, la sagesse, la conscience professionnelle ou encore la séparation, et qui ne sauraient laisser le lecteur indifférent.

A propos des titres interpellateurs donnés à ses ouvrages, celui qui manie également les mots de la langue française avec maestria écrira : Quand vous aurez lu mes LETTRES OUVERTES, sans nécessairement dire comme moi MEA MAXIMA CULPA, vous pourrez discuter A BATONS ROMPUS avec des amis, dans un esprit de LIBRES PENSEES en parlant UN PEU DE TOUT, sans vous priver de passer quelques fois DU COQ A L’ANE après avoir consulté des livres A LIRE, si vous avez un peu de temps.

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