La gare routière de Niamey sans le sou


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Les mauvais payeurs et le transport clandestin remettent en cause un équipement moderne. Le directeur lance un plan de relance.

La gare routière de Niamey (Ecogar), l’un des équipements de transport les plus modernes du Niger, aborde des échéances difficiles. Alors que l’Ecogar doit commencer cette année à rembourser les bailleurs de fonds ayant permis sa construction, la société d’exploitation ne parvient plus, depuis plusieurs mois, à couvrir ses frais de fonctionnement par ses recettes.

Au banc des accusés, les transporteurs clandestins provoqueraient un manque à gagner de l’ordre de 30 % pour la gare. Le quotidien Républicain du Niger évoque  » des véhicules de marque Toyota (…) pas du tout en règle avec la législation en vigueur et qui chargent la plupart du temps dans la nuit à partir de certains coins obscurs de la capitale « , et pour de très nombreuses destinations.

Faire payer les kiosquiers

Outre qu’ils diminuent le revenu de l’Ecogar, ces transports clandestins ne semblent pas afficher les mêmes critères de sécurité que les  » officiels « . Issoufou Namassa, nouveau directeur de la gare, a donc entrepris de sensibiliser les voyageurs, tout en pourchassant les transporteurs clandestins. Il a fait appel à la collaboration de la police et des syndicats de transporteurs. Des patrouilles mixtes devraient bientôt voir le jour.

Par ailleurs, certains locataires des kiosques gérés par l’Ecogar n’auraient pas payé leurs loyers depuis dix mois. Ceux-là se verront inciter à éponger leurs arriérés sur la base d’échéanciers personnalisés. Enfin, des kiosques supplémentaires seront construits dans le périmètre de la gare en vue de développer les recettes.

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