La FIDH s’africanise


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Globe terrestre
Globe terrestre représentant une partie de l'Afrique

L’avocat sénégalais Sidiki Kaba a été élu président de la FIDH. Pour la première fois de son histoire, l’organisation a mis à sa tête un président qui n’est pas français.

Un Sénégalais, Sidiki Kaba, a été élu président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH). Cette élection s’est déroulée en marge du 34ème congrès de la FIDH qui s’est tenu à Casablanca du 10 au 14 janvier.

C’est un événement historique pour cette Organisation non gouvernementale (ONG) créée en 1922 et qui n’a connu que des présidents français. L’ancien président, Patrick Baudoin, n’a pas souhaité renouveler son mandat après six années passées à la tête de la FIDH.

L’ONG qui regroupe 105 organisations nationales de défense des droits de l’Homme dans 86 pays, opère, avec cette élection, une percée remarquée sur le continent noir. De plus, son congrès annuel s’est tenu cette année, pour la première fois, dans un pays du monde arabe, le Maroc. Cette décision a engendré de nombreuses polémiques, car ce pays est réputé pour ses nombreuses violations des libertés.

La FIDH va  » lutter contre l’impunité « 

Le nouveau président, Sidiki Kaba, avocat sénégalais de cinquante ans, a été élu pour un mandat de trois ans. Il n’est pas novice dans le domaine des droits de l’Homme, puisqu’il est également président de l’Organisation nationale des droits de l’Homme du Sénégal (ONDH).

Interrogé par l’AFP, Sidiki Kaba a déclaré qu’il souhaitait  » se consacrer davantage à la lutte contre l’impunité « . A propos de l’Afrique en particulier, le nouveau dirigeant a expliqué que la FIDH va  » s’engager dans la prévention des conflits et l’enracinement social de la démocratie, en favorisant l’émergence des opinions fortes autour des valeurs de justice et de liberté « .

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