La conférence internationale des mines et exhibition du Cameroun s’est tenue du 2 au 4 septembre 2019


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La troisième édition de la Conférence internationale des mines et exhibition du Cameroun (Cimec) s’est tenue du 2 au 4 septembre 2019 au palais des Congrès de Yaoundé, dans la capitale camerounaise.

Pour cette grand-messe de la promotion du secteur minier camerounais, l’édition 2019 du CIMEC était articulée autour du thème : « nouvelles opportunités minières au Cameroun : mise en évidence de plus de 300 nouvelles anomalies et indices présentés par la Banque mondiale (Precasem) et le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique ».

Pour le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (MINMIDT) , Gabriel Dodo Ndoke, la CIMEC (Conférence internationale des mines et exhibition du Cameroun) constitue une occasion pour présenter au public les résultats des travaux de levée géophysiques aéroportés effectués par le PRECASEM, pendant cinq ans pour un coup d’environ soixante millions de dollars US ($ 60 000 000), avec l’appui de la Banque mondiale. Au cours de ces deux jours, avait-il relevé, « les participants étaient invités à s’adresser à un large éventail de conférenciers, qui comprenaient auparavant des représentants de gouvernements, de grandes sociétés minières, des gestionnaires de projets et des consultants internationaux ».

En effet, cette conférence internationale s’est tenue au moment où le Cameroun, avec le concours de la Banque mondiale, a achevé des travaux de levée géophysiques aéroportés ayant permis d’explorer davantage le sous-sol camerounais. Ces travaux ont permis de parcourir sept régions (Nord-Ouest, Ouest, Nord, Extrême-Nord, Centre, Adamaoua, Est).

Les résultats, qui ont permis de relever des anomalies et indices de minerais tels que l’or, le zinc, les terres rares, le cobalt, le Nickel, le manganèse et l’uranium, etc. ont été présentés à l’occasion de la conférence internationale de Yaoundé.

Rappelons qu’après la tenue des deux premières éditions, il s’est révélé « qu’au-delà des 40% du territoire déjà exploré, notre pays dispose d’un potentiel très riche et varié, qui concentre dans son sous-sol à travers ses dix régions, une grande diversité de richesses minières et minérales quantitatives et qualitatives », d’après les propos de Gabriel Dodo Ndoke.

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