L’obésité plus mortelle que le tabagisme


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Drapeau de l'Afrique du Sud
Drapeau de l'Afrique du Sud

Selon les recherches menées par des scientifiques du National Cancer Institute américain l’obésité dans sa forme la plus grave peut se révéler plus dangereuse que le tabagisme.

L’étude publiée mercredi est formelle. Réalisée par les scientifiques du National Cancer Institute américain, l’obésité dans sa forme la plus grave peut réduire l’espérance de vie humaine plus encore que la consommation de tabac.

Les résultats issus de 20 études aux Etats-Unis, en Suède et en Australie, révèlent que les personnes souffrant d’une obésité grave (45 kg ou plus par rapport au poids d’une personne de taille moyenne) voient leur espérance de vie réduite de 6,5 à 13,7 années. Au niveau mondial, environ 2,1 milliards de personnes, soit 30% de la population humaine, souffrent d’obésité ou de surpoids

Et l’Afrique, paradoxalement, n’est pas épargnée par l’obésité qui y gagne du terrain. Selon de récentes études, de plus en plus de pays africains sont touchés à leur tour par l’obésité. La malbouffe, les aliments gras, et la restauration rapide prennent en effet de l’ampleur sur le continent, augmentant le nombre d’obèses. En tête du peloton l’Egypte, où le taux d’obésité est le plus élevé en Afrique. L’Afrique du Sud est aussi parmi les pays africains où il y a le plus d’obèses. Un fléau contre lequel l’Organisation mondiale de la Santé l’OMS a tiré la sonnette d’alarme.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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