L’esclavage expliqué aux enfants


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Esclavage (illustration)
Esclavage (illustration)

Les jeunes internautes face à l’esclavage. Sur le site La route des esclaves, ils trouveront des données historiques, un Quizz pour tester leurs connaissances et pourront donner leur avis sur la question.

 » L’esclavage n’est pas fini ! Il y a encore des enfants qui travaillent au lieu d’aller à l’école, qui sont maltraités pour que nous puissions, nous, jouer avec des Nintendos.  » L’esclavage ce n’est pas un événement, je veux dire qu’il n’y a pas de quoi faire une fête. Mais c’est important d’en parler. Il faut que les enfants sachent ce qui s’est passé.  » Boris, Audrey, Mike ou Maëva… Les enfants prennent la parole pour parler de l’esclavage sur le site lesklavaj.org La route de l’esclavage (le site ne fonctionne plus en 2007).

Rassemblés en association, ils ont mis en ligne un mini-journal sur la question et invitent les jeunes internautes à dire ce qu’ils pensent de la traite négrière. Mais le site est plus vaste, à portée informative et pédagogique. Les plus jeunes pourront y trouver en quelques clics des notions d’Histoire essentielles pour connaître et comprendre cette période sombre qui saigna l’Afrique de ses forces vives.

Nourrir une mémoire vivante

Dans  » L’Afrique précoloniale « , on navigue entre les prestigieux royaumes d’Afrique de l’Ouest (Ghana, Mali, Songhaï) dans  » Esclaves aux Caraïbes « , on observe les premiers pas des sociétés créoles,  » qui firent preuve d’une résistance permanente à cette barbarie « . Une chronologie, un glossaire… en bref, des repères pour  » nourrir une mémoire vivante du passé « , lit-on sur le site.

Et pour aller jusqu’au bout de l’apprentissage, un Quizz, régulièrement enrichi, permet de tester les connaissances acquises. Le site, égayé de quelques animations, propose une série de gravures et de documents d’époque sur lesquels il suffit de cliquer pour un agrandissement. Il cherche aussi à donner une vision plus  » optimiste  » des séquelles du système esclavagiste, mettant en avant des séquelles  » positives  » comme  » la création de diasporas dynamiques sur tous les continents  » et  » le rôle fondamental de creuset culturel que jouent les descendants d’esclaves disséminés de part le monde « . Ces descendants d’esclaves qui ne sont autres que les enfants qui prennent la parole sur le site. Une façon de les rendre fiers de leur héritage.

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