Kenya : le Sénat met la pression sur l’Assemblée nationale


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Drapeau du Kenya
Drapeau du Kenya

Grâce à un projet de loi voté par le Sénat kényan et soumis à l’appréciation de l’Assemblée nationale, les comtés, dont le fonctionnement avait été bloqué depuis des mois, vont devoir reprendre leurs services médicaux et enrayer, ainsi, les menaces d’explosion du Coronavirus.

Pour poursuivre leurs activités dans le cadre du présent exercice financier, les comtés avaient besoin que leur soient octroyées certaines ressources. Et, justement, à cause du retard dans l’attribution de ces ressources financières, un peu plus de 93% des comtés, c’est-à-dire 44 sur 47, avaient été obligés de suspendre leurs services de santé. Mais, le Sénat kényan vient de voter une loi autorisant l’attribution effective de ces ressources financières à ces comtés. Plus exactement, il a été élaboré un texte de loi afin de redistribuer les ressources financières du gouvernement aux administrations régionales.

Pendant plusieurs semaines, les sénateurs kényans n’ont pu trouver un accord sur la clé de répartition de ces ressources financières aux administrations régionales. Voilà qui expliquait le blocage, jusqu’à deux mois après le début du présent exercice financier. Il est donc heureux qu’une solution soit trouvée. En effet, les différents comtés, qui auraient manqué de moyens financiers suffisants pour faire face, ne pourraient plus continuer d’assurer les services de santé. Ce qui aurait eu des conséquences néfastes dans le pays.

Alors qu’au moins 36 576 personnes sont déjà infectées par le Coronavirus, dans le pays, la situation menaçait d’être plus dramatique si cette situation perdurait.

Selon les informations rapportées par le sénateur du comté de Makueni, Mutula Kilonzo, le nouveau projet de loi sera soumis à l’Assemblée nationale aux fins d’être débattu, la semaine prochaine. Et en cas de nouveaux retards, le Trésor national devrait verser aux comtés 50% de ce qu’ils ont reçu, l’année dernière, conformément à une décision de la Cour suprême, afin d’éviter un déficit de financement.

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