Kenya : le bilan de l’attaque de l’université de Garissa passe à 148 morts !


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Le bilan de l’attaque de l’université de Garissa, dans l’est du Kenya, est passé à 148 morts, dont 142 étudiants.

Le Kenya continue de compter ses morts après l’attaque, ce jeudi, de l’université de Garissa, dans l’est du pays. Alors que le bilan était initialement de 147 morts, il est passé à 148, selon les dernières estimations livrées par les autorités. Au moins 142 étudiants ont été tués, ainsi que trois policiers et trois militaires. « Nous avons mis fin aux opérations après avoir ratissé la totalité de l’université », a déclaré le ministre kényan de l’Intérieur, Joseph Nkaissery, soulignant que « tous les corps ont été retirés des lieux et transférés à Nairobi ».

Les insurgés somaliens shebab ont revendiqué cette attaque. Un commando, dont quatre membres ont été tués, a fait irruption, jeudi à l’aube, sur le campus de l’université de Garissa, ouvrant le feu au hasard, avant de se retrancher dans un bâtiment de la résidence universitaire avec un nombre indéterminé d’otages. Cette attaque est sans doute l’une des plus meurtrières que le pays ait connu depuis l’attentat contre l’ambassade américaine de Nairobi en 1998, qui a fait 213 morts.

Ces dernières années, les shebab ont multiplié les attaques sanglantes contre le Kenya. En septembre 2013, l’attaque qu’ils ont menée contre le centre commercial Westgate de Nairobi, faisant 67 morts, est encore dans tous les esprits. Les shebab ont déclaré la guerre au Kenya, affirmant agir en représailles contre Nairobi qui a déployé ses troupes en Somalie pour les combattre.

Le Président Uhuru Kenyatta a lancé un appel au calme dans le pays, assurant aux Kényans que le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour renforcer la sécurité dans le pays. En attendant, les familles des victimes continuent de pleurer leurs morts.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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