Justice : l’Afrique du Sud annule un mandat d’arrêt contre Jacob Zuma


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Drapeau de Cuba
Drapeau de Cuba

Mardi dernier, l’ancien président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, comparaissait pour plusieurs chefs d’accusation. Il lui est reproché de s’être rendu coupable de corruption, de fraude, de racket et de blanchiment d’argent. Le procès a été ajourné et le mandat émis contre lui est annulé. 

Un mandat annulé pour raison de santé

A 78 ans, l’ancien chef d’Etat est confronté à un total de 16 chefs d’accusation. Le plus parlant concerne un pot de vin qu’il aurait reçu de la société française d’armement, Thales. La société lui aurait versé une somme annuelle de 500 000 rands, soit 34 000 dollars à partir de 1999, alors qu’il était Vice-président de Thabo Mbéki.

La somme aurait servi à éviter à Thales de se faire auditer sur le marché sud-africain. De son côté, la société française dit ne pas être au courant de telles affaires entre l’accusé et ses employés. Lors de son audience, Jacob Zuma ne s’était pas présenté au tribunal.

Ses avocats avaient expliqué que c’était pour raison de santé qu’il ne pouvait pas répondre présent. Les explications n’ont pas convaincu le tribunal qui a émis un mandat d’arrêt contre lui. Mais finalement les avocats ont fait valoir des preuves qui attestent que Jacob Zuma s’est rendu à Cuba pour les raisons évoquées. Le mandat a donc été annulée et le procès reporté à septembre, plus précisément à la date du 8.

De son côté, Jacob Zuma clame son innocence et dénonce une chasse aux sorcières dont il serait la cible. Même son de cloche du côté de son fils qui a d’ores et déjà fait savoir qu’il ne s’attend pas à ce que son père ait un procès équitable. Selon lui, cette chasse avait déjà commencé alors qu’il était encore président de la République.

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