Imams détachés : la France bannit les Marocains, Algériens et Turcs


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La France a décidé de ne plus accepter les imams marocains, algériens et turcs envoyés par leur pays. Pourquoi une telle mesure ? Quand prendra-t-elle effet ?

« Les imams marocains, algériens et turcs envoyés par leur pays ne seront plus acceptés en France à partir de 2024 ». L’information a été publiée par L’Economiste, qui évoque une annonce qui a été faite mardi par le président de la République française Emmanuel Macron. Mieux, informe le journal, la nouvelle mesure a été confirmée le lendemain, mercredi 19 février 2020, par le ministre français de l’Intérieur Christophe Castaner.

« Nous travaillons sur la fin des imams détachés en 2024 (…).  Ceux qui sont là et qui arrivent ont un titre de séjour de trois ans (…). J’ai indiqué aux pays étrangers qui sont les pays d’origine que l’échéance c’est 2024 », a précisé « , a indiqué Christophe Castaner sur la radio France Inter.

Alors qu’il était en déplacement dans l’est de la France, le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, avait donné des instructions allant dans le sens d’un contrôle renforcé des financements des lieux de culte en provenance de l’étranger. Ce qui pourrait aider à mettre fin aux projets suspects et autres financements occultes.

Il a par ailleurs été indiqué que la France mettra fin au dispositif de cours facultatifs en langues étrangères dispensés, à partir de la prochaine rentrée. Lesquels cours sont dispensés par des enseignants désignés par les gouvernements… étrangers. Sont concernés : Algérie, Portugal, Serbie, Tunisie, Croatie, Espagne, Italie, Maroc et Turquie.

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