Guerre au Mali : reprise de Diabali et Douentza par l’armée française et malienne


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Le ministère de la Défense a confirmé la reprise de Diabali et Douentza par l’armée française et malienne, dans l’ouest du pays. Les islamistes se seraient repliés vers Kidal.

Diabali reprise par l’armée malienne et française. L’information a été annoncée ce lundi par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. « Pour y parvenir, les militaires maliens ont été soutenus par les forces françaises, basées à Niono et à Mopti-Sévaré », précise-t-il dans un communiqué signé par lui-même. Paris indique également que Douentza, une autre ville, a également été reprise par les forces maliennes.

Près de 200 soldats maliens et français, membres du 21e régiment d’infanterie de marine et des parachutistes, à bord d’une trentaine de véhicules blindés, sont entrés dans la ville vers 9 heures (heure locale) sans rencontrer de résistance. L’entrée des blindés avait été précédée par des vols de reconnaissance d’hélicoptères légers Gazelle de l’armée française, selon Reuters. Les islamistes contraints à la fuite, se seraient repliés vers Kidal, dans le nord-est, à 1 500 kilomètres de Bamako, près de la frontière algérienne. La ville a été la première à être tombée aux mains des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ces derniers ont été évincés quelques jours plus tard par les islamistes.

La ville de Diabali avait, elle, été conquise le 14 janvier dernier par des islamistes qui seraient venus en provenance de la Mauritanie voisine. Ils s’y étaient installés jusqu’à ce que les frappes aériennes de l’armée française les contraignent à fuir. Cette reprise de la ville montre que les 2000 soldats de l’opération Serval déployés au Mali progressent vers le Nord. Ils ont consolidé leurs positions sur deux points stratégiques à plusieurs centaines de kilomètres au nord-est de Bamako, Niono et Sévaré.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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