Ghana : 43 Chinois, 2 Indiens et 1 Américain arrêtés pour exploitation illégale d’or


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Au moins 43 Chinois, deux Indiens et un Américain ont été arrêtés pour exploitation minière illégale au Ghana. Ce qui porte à 600 le nombre d’arrestations pour ces activités illicites depuis le mois de juin.

L’exploitation illégale des mines est un véritable fléau au Ghana. Au moins 46 étrangers, dont 43 Chinois, deux Indiens et un Américain, ont été arrêtés la semaines dernière dans le centre du pays pour avoir exploité des mines d’or sans autorisation, a indiqué ce jeudi à l’AFP un responsable de l’immigration. L’opération à leur encontre menée par les forces de l’ordre ghanéennes a duré sept jours, portant le nombre des arrestations à plus de 600 depuis le mois de juin. La majorité de ces exploitants illégaux seraient originaires de Chine. Les autorités ghanéennes vont ensuite décider si les mis en cause seront poursuivis ou expulsés du pays.

Pour les déloger de ces mines et les interpeller, les forces de l’ordre ont fait usage d’armes à feu, effectuant des tirs. L’opération n’a toutefois fait aucun blessé. Plus de 4 500 Chinois ont quitté le Ghana depuis que les autorités ont adopté une loi interdisant aux étrangers de participer à l’extraction de l’or dans des mines artisanales.

La ruée vers l’or

Selon Francis Palmdeti, porte-parole des services d’immigration ghanéens, il « semble que tous ces gens travaillaient dans de petites exploitations », soulignant que l’Américain était d’origine indienne et qu’il était le premier citoyen américain arrêté pendant ces opérations de répression. D’après le responsable, ces dernières semaines les étrangers qui sont restés se cachent dans la journée et vont travailler la nuit sur leur site.

Le Ghana, deuxième plus grand producteur d’or en Afrique, après l’Afrique du Sud, est devenu un véritable eldorado pour de nombreux étrangers issus des quatre coins du continent. Chinois, Russes, ressortissants d’autres nationalités, mais aussi des Africains sont arrivés en masse dans le centre du pays, à la recherche du précieux métal. Seulement ce trafic illégal ne se fait plus dans l’impunité. En tous cas depuis que le chef de l’Etat ghanéen, John Dramani Mahama, a mis en place en juin une force conjointe spéciale (police, armée, services de l’immigration) dans les régions minières pour chasser les mineurs étrangers qui n’y sont pas autorisés à exploiter.

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