Gabon : un homme tue son père en le décapitant


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Horreur et stupeur venues tout droit du Gabon. En ce jeudi 21 février, un jeune homme de trente trois ans est vivement recherché par les autorités du pays pour avoir tué son propre père, avant d’emporter sa tête avec lui.

Le drame s’est produit à Oyem, la capitale de la province du Woleu Ntem, dans le nord du Gabon, où un homme âgé de 33 ans, répondant au nom de Félix Elono Nkoro, a sauvagement tué son paternel, Richard Bilongo, 53 ans, en le décapitant vif, précise Koaci.com. C’est pourquoi l’assassin est très activement recherché par les éléments de l’antenne locale de la gendarmerie. Après l’avoir décapité, il aurait ensuite emporté sa tête dans la nature. Et le corps du père a ainsi été retrouvé gisant dans une marre de sang dans le village de Bikondom.

Certains villageois rapportent que le meurtrier de Richard Bilongo Awouma, un des fils de la victime, était en très mauvais terme avec son père. De son nom, Félix Elono Nkoro serait même allé, dans le passé, jusqu’à saccager la maison familiale. Il aurait également proféré, à plusieurs reprises, des menaces de mort sur la personne de son père, Richard Bilongo Awouma, lors de violents conflits.

Quelques temps avant le meurtre, des témoins disent avoir vu le fils Elono Nkoro poursuivre son père avec une machette et une sagaie à bout de bras. Le père aurait pris la route des champs pour fuir la violence de son fils. Mais croire y échapper, c’était se leurrer. Le fils, Félix Elono Nkoro, a rattrapé son père en forêt et lui a décapité la tête. Aucun bruit ni cri n’aurait été entendu.
Ça n’est qu’après quelques minutes, et parce qu’inquiets de ne pas voir Richard Bilongo Awouma revenir, que les proches se sont mis à ratisser les lieux jusqu’à découvrir le corps sans vie de Richard Bilongo Awouma, tout recouvert de branches de palmier.

À partir de cet instant, la peur fait place à la paranoïa dans le village de Bikondom. Le fait que le fugitif soit toujours en liberté ne rassure guère les riverains qui, craignant pour leur vie, ne peuvent dorénavant s’adonner à leurs plantations l’esprit tranquille.

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