Gabon : Ali Bongo corse la purge avec des poursuites judiciaires


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Le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba
Le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba

A peine s’est-il séparé de son directeur de Cabinet, Brice Laccruche Alihanga, que le Président du Gabon, Ali Bongo, a engagé des poursuites contre des personnes qui occupaient des postes stratégiques dans le pays. Des arrestations massives qui ont fini de créer la psychose.

Les autorités gabonaises ont lancé, il y a un peu plus d’une semaine, une nouvelle opération mains propres, qui viserait plusieurs personnes qui occupaient des postes stratégiques dans ce pays d’Afrique Centrale. Selon RFI, ces arrestations ont été lancées après le conseil des ministres présidé par Ali Bongo, au cours duquel, le chef de l’Etat a démis de ses fonctions son directeur de cabinet, Brice Laccruche Alihanga.

Ce qui apparaît troublant aux yeux de l’opinion, c’est que la décision de limoger plusieurs lieutenants de Brice Laccruche Alihanga a été prise le même jour que le limogeage du directeur de Cabinet d’Ali Bongo. Les journaux précisent que la première victime a été Renaud Alloghe Akoué, arrêté alors qu’il venait de quitter le poste de directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale.

Un autre à faire les frais, Ismaël Ondias Souna, ancien directeur générale de la Société équatoriale des mines, qui aurait été alpagué avant même la passation de service avec son successeur. De même, à la compagnie nationale des hydrocarbures, il y aurait eu quelques arrestations. Selon le procureur de la République, Olivier Nzaou, plusieurs personnes sont en garde à vue, poursuivies pour des soupçons de corruption et de blanchiment de grande envergure.

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