Fortes pluies au Mozambique : 60 000 sinistrés


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Les fortes intempéries qui se sont abattues dans le nord du Mozambique ont fait au moins 60 000 sinistrés.

Tous les ans, le Mozambique fait face à de fortes pluies durant cette période. Mais les intempéries ont été particulièrement violentes cette année, notamment dans le nord du pays, faisant 60 000 sinistrés. Selon l’Institut national de gestion des catastrophes naturelles (INGC), aucun décès n’a pour le moment été constaté.

Le gouvernement indique que près de 10 700 maisons dans la province de Nampula et 1 200 dans la province de Cabo-Delgado ont été détruites, affectant un total de 59 600 personnes. Il souligne en outre que les voies de communication et les lignes électriques ont également été sévèrement touchées, alors que la moitié nord du pays était déjà restée sans énergie et coupée du sud pendant près d’un mois après les inondations de mi-janvier.

Les conséquences de ces intempéries préoccupent les autorités avec l’apparition du choléra qui affecte la région, depuis quelques semaines, faisant 47 morts sur près de 5 500 cas recensés, selon les dernières estimations publiées par le gouvernement, dans un communiqué.

Le choléra est une maladie fréquente en saison des pluies, qui s’étend généralement d’octobre à mars au Mozambique. Mais cette année, la situation sanitaire précaire a été aggravée par les inondations, l’une des principales causes de propagation de l’épidémie. Le 12 janvier dernier, les autorités mozambicaines ont déclenché l’état d’alerte suite à un débordement du fleuve Licungo, dépassant les 12 mètres – du jamais vu depuis 1971.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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