Fermeture du bureau des droits de l’Homme de l’ONU en Ouganda


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Kizza Besigyen, opposant ougandais
L’opposant ougandais Kizza Besigye

Le bureau des droits de l’Homme de l’ONU a fermé ses portes en Ouganda, samedi 6 avril, suite au non-renouvellement d’un accord entre les deux parties.

C’est officiel. Le bureau des droits de l’homme de l’ONU a fermé ses portes en Ouganda. Cette fermeture fait suite à la fin de son mandat dans ce pays. « Je regrette que notre bureau en Ouganda ait dû fermer après 18 ans, au cours desquels nous avons pu travailler en étroite collaboration avec la société civile, des personnes de tous horizons, en Ouganda, ainsi qu’avec les institutions de l’État, pour la promotion et la protection des droits de l’Homme de tous les Ougandais », a déclaré Volker Türk, haut-commissaire aux droits de l’homme dans un communiqué de presse.

Créé en 2005, le bureau des droits de l’Homme de l’ONU en Ouganda avait pour mission de se concentrer sur la situation des droits de l’Homme dans les zones touchées par le conflit. Notamment dans le Nord et le Nord-Est et sur l’ensemble du territoire national. La fermeture de ses bureaux intervient à moins de 3 ans de la tenue des scrutins généraux.

Des progrès et des défis

Dans sa communication, M. Volker s’est dit préoccupé par le climat tendu et les violations des droits de l’Homme à l’approche des élections prévues en 2026. « De nombreux progrès ont été réalisés dans le pays, au fil des ans, mais de sérieux défis, en matière de droits de l’Homme, demeurent sur la voie de la pleine jouissance des droits de l’Homme pour tous », a-t-il dit.

Le haut-commissaire aux droits de l’Homme a, par ailleurs, plaidé pour le financement de la Commission ougandaise des droits de l’Homme. « La Commission, souffre d’un manque chronique de fonds et de personnel, et les informations faisant état d’ingérences politiques dans son mandat compromettent sa légitimité, son indépendance et son impartialité », a-t-il renchéri.

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