Boko Haram : le Tchad renforce ses contrôles aux frontières


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Alors que le Nigeria fait face au massacre de plus de 2 000 personnes par Boko Haram, le Tchad, par peur d’attaque du groupe islamiste sur son sol, renforce ses contrôles aux frontières.

La secte Boko Haram qui sévit au Nigeria et au Cameroun inquiète de plus en plus le Tchad. Face aux massacres et enlèvements de ce groupe islamiste au Nigeria, le Tchad tente de protéger au mieux sa population. Ainsi, le pays a décidé de renforcer ses mesures sécuritaires d’autant plus que des Nigérians affluent sur son territoire.

Augmentation de la surveillance

L’afflux de Nigérians sur le territoire tchadien oblige le pays à augmenter sa surveillance de peur de l’infiltration de la secte Boko Haram sur son sol. De ce fait, les services de sécurité ont multiplié des barrières de contrôle, notamment au pont de Ngueli ou sur le long du Logone à la frontière camerounaise. Un secteur particulièrement surveillé ces derniers jours.

D’autant plus que selon certaines sources qui se sont confiées à RFI, des membres de Boko Haram ont pour projet de pénétrer au Tchad à partir du sud du pays. « Nous devons redoubler de vigilance, d’autant plus qu’ils ont commencé à utiliser les méthodes les plus sales comme par exemple, utiliser des filles de 10 ans pour faire exploser des bombes », précise une source policière. Le 20 janvier prochain, le Tchad, le Cameroun, le Niger ainsi que le Nigeria et le Bénin tenteront, lors d’une réunion, de trouver une réponse commune face aux attaques de Boko Haram.

Fondé en 2002 par Mohamed Youssouf, le groupe Boko Haram est considéré comme une secte de mouvance salafiste qui revendique la création d’un Etat islamique dans le nord du Nigeria. Depuis sa création, elle opère des attaques meurtrières au Nigeria et menace les pays frontaliers.

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