Egypte : 10 personnes tuées par une roquette tirée dans le Sinaï


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Au moins dix personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées lorsqu’une roquette a frappé leur maison située près de la ville frontalière égyptienne de Rafah, dans le Sinaï.

La violence gagne du terrain en Egypte où au moins dix personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées, mardi, lorsqu’une roquette a frappé leur maison située près de la ville frontalière égyptienne de Rafah, dans le Sinaï, ont annoncé des sources sécuritaires et médicales.

« Il n’a pas encore été établi s’il s’agissait d’un missile tiré par un des hélicoptères de l’armée, qui mène de façon répétée des frappes aériennes contre les insurgés islamistes dans la péninsule, ou par un tir perdu de mortier des groupes armés terroristes », ont déclaré des responsables de la sécurité. Trois enfants, trois femmes et quatre hommes, qui n’ont pas encore été identifiés, ont été tués par l’explosion, ont précisé des médecins.

Le nord de la péninsule désertique du Sinaï, frontalière avec Israël et la bande de Gaza, est régulièrement le théâtre d’attentats meurtriers quasi-quotidiens visant la police et l’armée. Les forces de sécurité égyptiennes indiquent répliquer, depuis un an, par une vaste offensive, assurant tuer et capturer chaque jour des dizaines de « terroristes ».

Depuis que l’armée a destitué le Président islamiste élu Mohamed Morsi, en juillet 2013, le nouveau pouvoir réprime ses partisans dans le sang et des groupes d’insurgés islamistes basés dans le Sinaï multiplient les attaques meurtrières contre les forces de l’ordre, en représailles. Le principal groupe jihadiste égyptien, Ansar Beït al-Maqdess, a récemment prêté allégeance à l’organisation Etat islamique (EI). Fin octobre, le groupe avait revendiqué un attentat suicide ayant provoqué la mort de 30 soldats dans le Sinaï. Il s’agissait de l’attaque la plus meurtrière ayant visé l’armée depuis la destitution du Président Morsi.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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