Ebola : 5 000 décès n’auraient pas été déclarés, selon l’OMS


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Selon l’Organisation mondiale de la santé, le nombre décès lié au virus Ebola serait beaucoup plus important que les estimations actuelles à cause notamment des corps enterrés sans être déclarés.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’épidémie d’Ebola aurait une ampleur plus importante que les estimations actuelles, alors que le dernier bilan diffusé mercredi a fait état de 4 818 décès pour 13 042 cas. La raison, le nombre de corps enterrés sans être déclarés. Selon Christopher Dye, directeur de la stratégie de l’OMS à Genève des milliers de morts ne sont potentiellement pas comptabilisés.

En clair, dans les trois pays les plus touchés, Guinée, Sierra Leone, Liberia, pour les cas identifiés suivis jusqu’à la guérison ou au décès, le taux de mortalité est de l’ordre de 70 % ce qui conduit à des projections avec 5 000 décès qui pourraient ne pas avoir été comptabilisés. Selon le responsable, la « sous-estimation du nombre de morts pourrait être notamment dû à des enterrements secrets menés par les familles qui craignent de ne pouvoir pratiquer leurs traditions pour les obsèques si elles déclarent le décès aux autorités. »

Toutefois, selon lui « nous sommes assez sûrs qu’il y une tendance à la baisse dans certaines régions de l’épidémie et je pense que ce n’est plus sujet à question maintenant. » Le responsable assure que « le nombre de cas semble diminuer au Liberia, en Guinée le nombre de cas est à peu près stable mais il y a des inquiétudes concernant le sud du pays, qui a été l’épicentre de l’épidémie, en Sierra Leone les chiffres se stabilisent mais il y a beaucoup d’inquiétudes concernant l’ouest du pays ». Ebola n’a pas dit son dernier mot. La vigilance est toujours de mise.

Assanatou Baldé
LIRE LA BIO
Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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