Deux Nigériens sur cinq meurent du paludisme avant l’âge de 5 ans


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Le paludisme constitue un réel problème de santé au Niger où deux enfants sur cinq meurent de cette maladie avant l’âge de cinq ans, a indiqué le 13 août dernier le ministre nigérien de la Santé publique, Ousmane Sambo Mamadou.

Dans un message à l’occasion du lancement officiel de la 8ème édition de la Semaine nationale de mobilisation sociale de lutte contre le paludisme à Birni N’Gaouré (100 km à l’est de Niamey), M. Mamadou a affirmé que la paludisme constitue un fardeau sur plusieurs plans, notamment sur celui de la morbidité dont plusieurs millions de cas sont notifiés chaque année par les formations sanitaires.

Cependant, a-t-il noté, il est réconfortant de constater un recul en terme de létalité qui est passée de 0,18% en 2006 à 0,12% en 2007, malgré le dédoublement du nombre de cas rapportés. Cette situation, selon le ministre de la Santé publique, dénote une amélioration de la qualité de la prise en charge du paludisme, grâce aux efforts déployés par le président Mamadou Tandja.

Après avoir évoqué la perte économique de plusieurs milliards de francs CFA par an, du fait des journées de travail perdues et de l’achat des médicaments anti-paludiques, le ministre a également salué la volonté exprimée par la Première dame du Niger, Hadjia Fati Tandja, en vue de venir à bout de ce fléau.

Il a rappelé que la marraine du programme de lutte contre le paludisme a mené plusieurs années durant des campagnes en allant à la rencontre de la population avec une forte mobilisation, en leur donnant des messages à travers des actions entreprises qui sont, entre autre, la redynamisation du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), la mise en oeuvre d’un plan national de lutte contre le paludisme sur de nouvelles stratégies et l’intensification des activités communautaires.

« Ces efforts, a dit le ministre nigérien, ont contribué considérablement à l’accélération de la mise en oeuvre de l’initiative « Faire reculer le paludisme », permettant ainsi à notre pays d’enregistrer une réduction de la létalité imputable à cette maladie comparativement à la moyenne enregistrée avant 2000″.

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