Des soldats burkinabé composent la force militaire envoyée en Guinée-Bissau


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Le deuxième plus gros contingent d’hommes de la force de la Cedeao est burkinabé. Avec quelques 140 gendarmes, le pays se place juste derrière le Nigéria qui enverra 300 hommes – dont 140 policiers et 160 soldats. « 73 éléments sont déjà arrivés jeudi et sont installés à
Cuméré », près de Bissau, a précisé Ansumana Cissé, représentant de la Cedeao à Bissau. Et il a ajouté que le reste des soldats burkinabès « arrivent samedi dans la soirée ».

(De notre correspondante)

Outre ces deux pays, le Sénégal va également participer même s’il n’a pas encore précisé le
nombre de soldats qu’il comptait envoyer en Guinée-Bissau. Au total, « la force d’attente de
la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sera composé de 629
hommes et femmes », a déclaré Ansumana Cissé.

Cette force – composée uniquement de pays africains – doit permettre de sécuriser les organes
de transition installés après le coup d’état survenu le 12 avril, a annoncé vendredi
18 mai un haut responsable ouest-africain à Bissau. La force de la Cedeao doit totalement
remplacer la mission militaire angolaise (Missang) de 600 hommes, présente sur le territoire
guinéen, depuis plus d’un an.

En effet, cette dernière a officiellement été mise en cause par les militaires responsables du
coup de force, ces derniers l’accusant depuis des mois de soutenir les autorités renversées et
de poursuivre des ambitions dites « colonialistes ».

« Les troupes angolaises commencent à se retirer le 29 mai. Nous sommes chargés de leur
assurer la protection durant l’opération qui va durer trois à quatre jours », a indiqué le
représentant de la Cedeao.

Une fois le relai pris, la force ouest-africaine est chargée de protection et de la sécurité de
toutes les personnalités politiques du pays.

Cette arrivée massive doit permettre un retour à la normal au plus vite. « Plus personne ne
craindra pour sa sécurité, elle sera normale pour tous, même pour ceux qui se cachent dans
les ambassades ou autres endroits par crainte pour leur personne », a affirmé M. Cissé.

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