Des couleurs chaudes comme le sable de Libye


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Hier, s’achevait l’exposition du peintre libyen Ali Abani à l’Espace Pierre Cardin. Une autre façon de découvrir les paysages de son pays natal.

En découvrant les tableaux d’Ali Abani, un mot vous viendra à l’esprit : chatoiement. C’est du moins ce que dégagent les oeuvres exposées à l’Espace Pierre Cardin sur le thème des paysages.

Ali Abani, depuis le début des années 60, fait partager à ses concitoyens la vision qu’il a de la Libye. Les paysages, les hommes et la vie quotidienne sont source d’inspiration pour cet artiste. Né en 1946, il passera son enfance en pays bédouin, d’où son attachement à la représentation des reliefs désertiques. Quelques compositions fauve nous rappellent à juste titre les teintes du désert.

Sa palette de couleurs, assez variée, est parfois quelque peu déroutante. Il passe allègrement du blanc virginal, au couleurs les plus sombres. Des dégradés de bleu profond attirent l’oeil et vous plongent dans l’infini. Parfois l’artiste semble se perdre dans un maelström de couleurs vives ou parfois plus sombres… Tourmente passagère? Ou simple rendu de ces fameuses tempêtes du désert?.

Ali Abani, un des piliers de l’art libyen

Pour décrire l’artiste, on retiendra un extrait des propos d’Ahmed Ballo, préfaçant « Sonate de l’Abstrait naturel », son dernier album et titre de l’une de ses réalisations. Propos que l’on pourrait ainsi résumer: loin de se complaire dans une représentation romantique de la nature, Ali Abani s’attelle à explorer au travers de son art  » ses lois et ses secrets  »

Une approche que Pierre Cardin a voulu faire découvrir aux amateurs français. Mécène, vouant un amour particulier à la Libye, Pierre Cardin a offert au peintre une occasion inédite de se faire connaître en France.

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