Crise au FPI : Pascal Affi N’Guessan n’a pas dit son dernier mot


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Alors qu’un comité extraordinaire du Front populaire ivoirien (FPI) avait décidé de l’éviction du président du parti, Pascal Affi N’Guessan s’est défendu contre cette « rébellion » et menace de recourir à la justice.

« Affi N’Guessan est toujours à la barre. Affi N’Guessan est toujours président du FPI à la grande satisfaction des membres du comité central » : tel est la réponse du président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, à son éviction du parti décidé lors d’un comité extraordinaire, réuni jeudi dernier, qu’il a jugé illégal.

« Ces actes violent nos textes fondamentaux »

Le président du FPI a tenu à réaffirmer son autorité lors de la réunion du comité ordinaire, le samedi d’après : « Toute autre réunion dont s’est fait l’écho la presse n’est qu’une rencontre informelle non statutaire, non prévue par nos textes », rapporte le quotidien ivoirien Soir Info. Il a qualifié de « sans fondement » les informations faisant état de sa suspension. « Ces actes violent nos textes fondamentaux (…). La réunion n’était ni convoquée par le Secrétariat général ni présidée par le président du parti », a-t-il poursuivi.

Cette « rébellion », selon Pascal Affi N’Guessan, avait nommé Abou Drahamane Sangaré à la tête du parti. « Il ne faut pas être gêné que le FPI ait recours à la justice. S’il s’avère nécessaire de recourir à la justice, nous le ferons », a conclu l’actuel président du FPI.

Il s’est attiré l’ire de ses partisans notamment en attaquant en justice la candidature de Laurent Gbagbo pour la présidence du parti. Cette candidature a finalement été annulée et le congrès devant voir l’élection d’un nouveau chef du FPI, qui devait se tenir en décembre dernier, repoussée.

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