Covid-19 : le Maroc resserre sa surveillance aux frontières face aux variants


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Un avion de la compagnie aérienne Royal Air Maroc
Un avion de la compagnie aérienne Royal Air Maroc

Face à la nouvelle vague de Covid-19 qui touche actuellement l’Europe avec force, le Maroc, qui est un des pays les mieux vaccinés au monde, a décidé de renforcer son contrôle aux frontières. Cette décision n’est pas sans conséquences pour les touristes, mais aussi pour les Marocains de l’étranger qui, d’un coup, ont vu se modifier leurs conditions de retour au royaume avec la nécessité d’un test PCR, même pour les personnes vaccinés.

Si l’Europe est dans l’ensemble très vacciné, le continent est pourtant totalement sous le coup d’une nouvelle vague meurtrière de l’épidémie de Covid-19, les prévisions annonçant jusqu’à 500 000 morts possibles cet hiver. Face à ce risque qui se profile non loin de ses territoires, le Maroc, qui n’a observé aucun décès suite au nouveau Coronavirus ces derniers jours, a décidé de renforcer la surveillance à ses frontières, afin de ne pas laisser entrer de nouveaux variants.

Jeudi dernier, le royaume chérifien a annoncé un durcissement des conditions d’accès sur son territoire pour les voyageurs passant par les aéroports avec la nécessité de produire un passeport vaccinal complet. Une décision qui a entrainé l’annulation ou le report de nombreux voyages de personnes non encore totalement vaccinées. Autre contrainte imposée aux voyageurs, l’obligation de télécharger et remplir un formulaire permettant de fournir l’adresse et les numéros de téléphone pour les localiser, dans les jours suivant l’arrivée au royaume.

Plus précisément, le voyageur, touriste ou marocain revenant au royaume, en provenance des pays de la liste A, ceux considérés comme étant à risque faible, devra présenter un certificat attestant que la personne est complètement vaccinée contre le SARSCoV-2, avec au moins 2 semaines de délai suivant l’administration de la 2ème dose du vaccin ou de la dose unique en fonction du type de vaccin utilisé.

Les voyageurs en provenance des pays de la liste B, c’est à dire les pays présentant plus de risque, notamment la plupart des pays européens, et débarquant au Maroc, doivent disposer d’un test PCR négatif n’excédant pas 48 heures à l’embarquement (délai entre prélèvement et embarquement) et cela, même s’ils sont à jour dans leurs vaccins. Enfin, à l’arrivée au Maroc, ces passagers seront soumis à un double contrôle systématique de la température et un contrôle aléatoire par test antigénique rapide.

Les enfants âgés de moins de 6 ans sont dispensés du test PCR, quelle que soit la provenance et les enfants de moins de 12 ans en provenance des pays de la liste A vers le Maroc sont dispensés du vaccin contre le SARSCoV-2.

Une politique stricte qui vise à préserver le Maroc de l’arrivée d’une nouvelle vague et à maintenir le royaume dans le peloton de tête des pays offrant la meilleure protection à sa population. Cette restriction risque cependant de peser sur le tourisme qui redémarrait depuis septembre dernier, mais dans le même temps, en offrant un environnement totalement protégé, elle pourrait aussi rassurer certains voyageurs.

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